samedi 19 avril 2008

Bout de bois de Dieu: la revolte

INTRODUCTON

Le roman « Les bouts de bois de Dieu » est une œuvre littéraire africaine sous l’ère coloniale.L’auteur s’inspire d’un fait réel : La grève des cheminots du Dakar – Niger qui a eu lieu à Dakar, Thiès, Bamako, d’octobre 1947 à mars 1948.L’auteur dévoile les motifs qui ont poussé les cheminots à interrompre le travail durant 5 mois.Les employés Noirs étaient désavantagés par rapport a leur collègues européens qui jouissaient de privilèges sans commune mesure.


LA GREVE

CAUSES DE LA GREVE

La grève avait pour origine de nombreuses revendications comme :
- L’augmentation des salaires : les ouvriers Noirs voulaient la même grille salariale que les employers blancs.Page 24
- Allocations familiales : les employeurs refusaient de leur donner ces sommes qui étaient le fruit de leur cotisation car estimant qu’ils avaient beaucoup d’enfants du fait de leur polygamie.Page 280
- La retraite :
- Le droit d’avoir leur propre syndicat : c’est la cause principale qui a entraîné la grève.Il avaient créer leur syndicat pour défendre leur intérêt parce que leurs employeurs les surexploitaient.
- Il y avait aussi le rappel des salaires et le recrutement de 4000 auxiliaires.

L’ORGANISATION DE LA GREVE.

La grève était structurée en syndicats au nombre de 3 qui se trouvaient dans les principales ailles.Des permanences sont mises en place pour gérer la grève.La distribution de rations alimentaires permet d’éviter une aggravation de la famine.De diverses actions de solidarité venant des centrales syndicales d’autres pays renforcent les capacités morales et matérielles des grévistes et les incitent à poursuivrent la lutte.Page 119

LES DIFFERENTS PARTICIPANTS A LA GREVE.

LES HOMMES

- Bakayoko : Il était le meneur de la grève.Il soutenait moralement et appuyait financièrement les grévistes grâce aux dons de C.G.T française. Page 289
- Tiemoko : militant de la première heure à Bamako, il incitait les habitants à poursuivre la lutte et était l’instigateur du procès de Diarra.
- Lahbib : par sa maîtrise de soi, la crédibilité qu’il inspirait et par ses propos réfléchis, il sera d’un appui incontestable à Bakayoko.page 290.

LES FEMMES.

- Dieynaba : Engagée des la première heure, c’est chez elle que seront soignés les blessés de la grève.page 56
- Maïmouna : Aveugle elle encourageait les femmes par ses complaintes notamment lors de la marches des femmes de Thiès à Dakar.page 310.
- Penda : fille de mauvaise vie, elle était comparable à Bakayoko.Elle était aussi chargée de superviser la répartition de la nourriture entre les femmes de Thiès.page 222
- Mame Sofi : elle était la stratège des femmes de Dakar car elle trouvait des ruses pour résister face aux Européens.page 179 – 180.

LES ENFANTS

- Adjibidji : Elle représentait une partie de la motivation de la grève.Dans les mesures où Bakayoko voyait en elle l’avenir qu’il faut défendre à tout prix afin de préserver ses droits et ceux des autres enfants.page 21.
- Magatte et sa bande : Ils contribuaient aussi à la survie des familles car ils rapportaient de la nourriture volée aux blancs et aux boutiquiers.page 247



LES CONSEQUENCES

LES CONSEQUENCES NEGATIVES

Cette grève par sa durée a entraîner de nombreuses répercutions.La famine a ainsi fait son apparition.Les grévistes n’avaient plus accès aux vivres puisque les dirigeants de la Régie avaient interdits aux commerçants de les leur fournir (page 336,217).Notons ainsi que les habitants n’avaient plus d’eau à boire (page 84, 336).En plus de cela, la grève a occasionnée des morts à l’instar de Penda, Samba N’Doulougou qui sont tombés sous les balles des policiers à l’entrée de Dakar.(Page 313)

LES CONSEQUENCES POSITIVES.

La lutte des cheminots a apportée de profonds bouleversements.Tout d’abord, les ouvriers ont eu gain de cause suite à leurs revendications.page 364.
Ensuite au niveau des femmes, il eut la revalorisation de leurs conditions et un renforcement de la solidarité entre elles.page…

LES SOLUTIONS

Les solutions qui mirent fin à la grève sont :
- La marche des femmes tout au long des 80 Km qui séparent Thiès de Dakar.Par cette marches, elles réussiront à porter la grève en haut lieu.page 296.
- Le franc-parler de Bakayoko et sont talent d’orateur aidé de Lahbib réussiront à unir les participants de la grève et à faire revenir les Européens sur leurs décisions.page 364.

CONCLUSION

Ce roman de critique sociale qui a pour arrière plan un évènement historique remet en question le système colonial.Le caractère authentique des personnages et le style engagé de l’auteur en font un chef œuvre des belles lettres africaines.

vendredi 18 avril 2008

Germinal d'Emile Zola : présentation de l'oeuvre

INTRODUCTION

Roman de la lutte des classes, Germinal, en ayant soulevé des thèmes sensibles comme la question sociale est devenu le symbole du roman politique dans la littérature française.Puissant, poignant, émouvant…. Germinal a marqué des générations de lecteurs et de militants.De plus, grâce à sa véracité (Emile Zola s’est documenté dans les mines) il se veut également être un document important sur les rebellions et l’arrivée de marxisme en France.

L’AUTEUR ET L’ŒUVRE

BIOGRAPHIE

Né à paris en 1840, ZOLA fait ses études dans le sud de la France à Aix en Provence (ou il est condisciple de Cézanne) et à Paris.Après son échec au baccalauréat, il entre à la librairie Hachette pour ficeler les paquets.Remarqué pour son intelligence, on lui confie le service de la publicité, ce qui lui permet de côtoyer les célébrités littéraires de l’époque.Il se lance dans le journalisme en écrivant des articles sur l’art et la politique.En 1898, dans le journal l’Aurore, il publie « j’accuse » lettre ouverte au président de la république, dans laquelle il prend la défense d’Alfred DreuyFus, officier juif accusé à tort de trahison.Cette intervention aura un grand ralentissement et sera déterminante pour la réhabilitation de DreuyFus.Condamné pour diffamation à un an de prison, ZOLA s’exile en Angleterre ( 1898-1899).
Emile Zola meurt le 29 septembre 1902 à paris, asphyxié dans des conditions mystérieuses : accidents, agissement criminels ? Le cinq octobre enterrement d’Emile ZOLA au cimetière Mont martre accompagné par une foule immense.En 1908, les cendres d’Emile Zola sont transférées au panthéon.

BIBLIOGRAPHIE

1864 : Les contes de Ninon (recueil de nouvelles)
1865 : La confession de Claude (roman, autobiographie)
1867 : Thérèse Raquin
1868 : Madeleine Férat
1870 : La fortune des Rougon Macquart
1871 : La curée
1873 : Le ventre de Paris
1874 : La conquête de Plassans
1875 : La faute de l’abbé Mouret
1876 : Son excellence Eugène Rougon
1877 : l’Assommoir
1878 : Une page d’amour
1880 : Nana et les soirées de Medan
1882 : Pot bouille et le capitaine Burle
1883 : Au bonheur des dames
1884 : Naïs Micoulin et la joie de vivre
1885 : Germinal
1886 : L’œuvre
1887 : La terre
1888 : Le rêve
1890 : La bête humaine
1891 : L’argent
1892 : la Débâcle
1893 : Docteur Pascal, dernier volume des Rougons Macquart
1894 : Lourdes
1896 : Rome
1898 : Paris
1899 : Fécondité
1900 : Travail
1901 : La vérité en marche
1903 : Publication posthume de vérité

L’ŒUVRE

GERMINAL est un roman de 503 pages constitué de 7 parties formées chacune de 5 à 7 chapitres.
1ère partie : Elle commence de la page 7 jusqu’à la page 72.Elle traite de l’arrivée d’Etienne au voreux et de la vie quotidienne des mineurs (dans le roman).

2ème partie : de la page 73 à la page 130.Elle parle de la vie des bourgeois.

3ème partie : de la page 131 à la page 190.Elle traite de l’amitié d’Etienne et de Catherine et genèse de la grève.

4ème partie : de la page 191 à la page 280.Elle parle de l’éclatement de la grève.

5ème partie : de la page 281 à la page 354.Elle traite des manifestations de la grève suivies des drames

6ème partie : de la page 355 à la page 415.Elle traite de l’amplification des drames

7ème partie : de la page 417 à la page 503.Elle parle de l’éboulement du voreux et du départ d’Etienne pour Paris.


RESUME DE L’ŒUVRE

Un jeune chômeur, Etienne Lantier, se fait embaucher aux mines de Montsou, dans le nord de la France.Il fait la connaissance d’une famille de Mineurs, les Maheu, et tombe amoureux de leur fille Catherine.Mais celle-ci qui n’est pas insensible à Etienne, est ma maîtresse d’un ouvrier brutal, Chaval.
Etienne est révolté par les misérables conditions de vie des mineurs et quand la compagnie des mines alléguant la crise économique décide de baisser les salaires ; sa révolte s’exaspère.Rêvant d’une société juste, il propage des idées révolutionnaires et pousse les mineurs à la grève.
Les semaines s’écoulent.Les grévistes affamé se déchaînent en une bande enragée aux cris de : « du pain ! Du pain ! ».
Mais l’armée intervient, et les mineurs se résignent à reprendre le travail.C’est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste sabote la mine.Les galeries inondées s’effondrent.De nombreux mineurs périssent.Etienne se trouvent bloqué avec Catherine et Chaval.Ce dernier le provoque.Etienne le tue et devient l’amant de Catherine qui meurt d’épuisement dans ses bras.
Etienne, sauvé, part pour Paris.Il a perdu ses illusions mais a le cœur plein d’espoir.Il sait qu’un jour viendra ou la force ouvrière, encore en germination, s’organisera pour venir à bout des injustices.


ETUDE DES PERSONNAGES

Le « partie rouge »

LE HERO : ETIENNE LANTIER.

C’est avec lui que s’ouvre et se ferme le livre.Né en 1846, il est le fils de Gervaise Macquart et de son amant Auguste Lantier.Dès l’âge de 12 ans, il travail comme apprenti dans une fabrique de boulons.Par suite, il est envoyé à Lille et devient mécanicien, au début de Germinal, Etienne a 21 ans.Etienne est un jeune garçon très brun, joli homme, l’air fort malgré ses membres menus.Catherine le trouve joli avec son visage fin et ses moustaches noires.Dernier enfant d’une race alcoolique, il est possédé par un mal héréditaire.Il souffre dans sa chair de toute cette ascendance trempée et détraquée d’alcool.Il devient méchant et même a envie de tuer quand il boit.Lorsqu’il arrive à Montsou, il est naïf, timide et n’a guère l’expérience des femmes.

PERSONNAGES PRINCIPAUX

CATHERINE : C’est une jeune fille de 15 ans, glette aux cheveux roux, le teint blême de son visage était déjà gâtée par les continuels lavages au savon noir.Elle a de grands yeux, d’une limpidité verdâtre d’eau de source dont le visage noir creusait encore le cristal.Courageuse, elle se levait a 4 heurs du matin pour préparer le maigre déjeuner de la famille.Elle est l’objet de rivalité entre Etienne et Chaval, un homme jaloux et violant.

CHAVAL : De son prénom Antoine, il est grand maigre de 25 ans, osseux.Ses moustaches et sa barbiche rouge flambait dans son visage noir au grands nez en bec d’aigle.Par contraste, Chaval est le rival entreprenant d’Etienne.D’abord triomphant, il sera vaincu par Etienne.C’est aussi le « traître », le jeune qui refuse de participer à la grève et qui trahi par ambition pour devenir porion.
Chaval se caractérise par ses revirements, son instabilité affective : d’abord hostile à la grève, puis décide à y participer lors de la réunion du plan des dames, il est rallié à la cause patronale, sous l’influence de Denneulin, se révèle provocateur et briseur de grève.

SOUVARINE : Machineur au voreux, il est logé chez Rasseneur dans la chambre voisine d’Etienne. »Il devait avoir une trentaine d’année mince, blond, avec une figure fine encadrée de grands cheveux avec une barbe légère.
Il aimait échanger avec Etienne.Cependant, il était anarchiste et sa philosophie était de tout détruire et voir un nouveau monde émergé.Il sera responsable de l’inondation de la mine.
PERSONNAGES SECONDAIRES

MAHEU ( TOUSSAINT) : c’est un bon ouvrier, consciencieux qui travail dur dans les difficiles conditions de la mine.Il fut trouvé digne d’être le médiateur lors de la rencontre avec Monsieur Hennebeau.Il est âgé de 40 ans et père de 7 enfants.

MAHEUDE (CONSTANCE) : C’est l’épouse de Maheu.Elle est une brave femme compréhensive.Elle est âgée de 39 ans et mère de 7 enfants (Zacharie, Catherine, Jeanlin, Alzire, Henri, Léonore et Estelle).Elle prend la tête du cortège des grévistes et pousse son mari à jeter des briques aux soldats qui gardent la fosse.

JEANLIN : il est petit aux membres grêles, les yeux verts et de larges oreilles.Il est galibot dans la mine.Malicieux, risée, brutal, il est toujours à la recherche de ce qu’il pourrait faire comme mal.Il a 11 ans. Page 309 ; page 267.

BONNEMORT : de son vrai nom Vincent Maheu, c’est le grand-père de la famille Maheu.Dès l’âge de 8 ans, il est galibot, puis herscheur à 18 ans et enfin, il va être charretier.Il est âgé de 58 ans.

« Parti bleu » les bourgeois

PHILIPE HENNEBEAU : il est le directeur général des mines de Montsou.Issu d’une famille pauvre, orphelin, il a fait l’école des mines pour devenir ingénieur.Il a épousé la fille d’un riche filateur d’Arras, mais époux malheureux, trahi par sa femme qui le trompe avec son propre neveu Négrel.Il connaît une autre forme de misère que celle des mineurs, la mineurs morale.

LEON GREGOIRE : Il est âgé de 60 ans, et il est entièrement actionnaire de la compagnie de Montsou.La grève ne l’inquiète pas et il refuse à admettre que la situation est grave.Pour se donner bonne conscience il fait quelques aumônes.

ETUDES THEMATIQUES

LES THEMES PRINCIPAUX

LA GREVE : La misère des ouvriers , les mauvaises conditions de vie et de travail, la baisse des salaires sera les causes principales de déclenchement de la grève.Les mineurs espéraient avoir gain de causes en optant pour une grève pacifique avec refus de redescendre dans les mines.Mais, ils vont très vite se rendre à l’évidence que le patronat ne les écoutait pas.Ils vont alors entamer des séries de marches et de sabotages des installations des mines afin de forcer la main du patronat et d’empêcher ceux qui veulent descendre de le faire.Ces marches vont parfois dégénérer à des affrontements contre les soldats.Lors d’une marche, les soldats vont tirer sur les mineurs, ce qui va causer la mort de plusieurs mineurs.Cette marche va aussi déterminer l’arrêt de la grève et le retour des mineurs dans les fosses.début de la grève page 179, violence de la grève page 306-350.

LA MISERE : la misère des ouvrier est largement commentée durant tout le long de l’œuvre.Tout d’abord avant la grève, on peut constater cette misère à travers les conditions de logements des mineurs.Ils vivaient dans de petites maisons, très petites pour le nombre de personne dans la famille.Par exemple chez les Maheu, ils étaient au nombre de dix ( 10) et ils étaient obligés de se coincer de telle sorte qu’a l’intérieur il fasse chaud qu’à l’extérieur de la maison il faisait très froid.Leur maisons étaient aussi coincées ce qui fait que l’on pouvait savoir ce qui se passe chez les voisins.Pendant la grève cette misère va aller en accroissant, les mineurs n’auront plus de quoi se soigner.Ils seront obliger de vendre leurs biens pour pouvoir acheter un peu de pain.Les femmes allaient mendier s’endetter auprès de Maigrat pour nourrir leur famille.(illustration à la page 17/ début de la misère pendant la grève page 167-248)

THEMES SECONAIRES

L’AMOUR : l’éducation sentimentale d’Etienne se poursuit en même temps que son apprentissage.Maheu lui avait appris son nouveau métier, sa fille Catherine va lui révéler progressivement l’amour.L’aîné des Maheu se mariant, Zacharie, Etienne se voit proposer la possibilité de loger chez eux.Il accepte.Il est désormais plus souvent avec Catherine et sa forte amitié pour elle se transforme peu à peu en désir ardent.Ce désir est réciproque, mais rien ne se passe.Entre temps elle sera mise avec Chaval dès sa quinzième année.Elle s’unira a Etienne après le meurtre de Chaval quelques instants avant de mourir elle-même.Elle meurt à 16 ans et connaît presque en même temps l’amour et la mort.Illustration page 488.

LA TRAHISON : c’est au plan des dames, une « vaste clairière qu’une coupe venait d’ouvrir » que les organisateurs de la grève ont choisit de situer la réunion clandestine.Chaval n’est plus écouté.Rasseneur n’intéresse personne…. Etienne s’impose.Comme meneur incontesté.Les mineurs le suivent en partageant ses opinions.La reconduction de la grève est décidée et les mécontents décident de se rendre le lendemain à la fosse Jean Bart, encore en activité pour saccager les installations des « traîtres ».
Chaval tente de sauver sa popularité en les y entraînant : « venez demain à jean Bart et vous verrez si je travail ».
Denneulin apprend que sa fosse se met en grève et tente de convaincre les mineurs de descendre.Il sait que si la grève éclate chez lui, la compagnie avalera sa mine.Il à l’ingénieuse idée de corrompre Chaval.Il voit en lui le meneur et lui propose un poste de chef si la grève est évitée.Personnage égoïste et avide de pouvoir, Chaval accepte et met un terme à la révolte : il trahit Etienne et les mineurs de Montsou.

LA DEBAUCHE : l’acte sexuel était dépourvu de sens.Le soir venu ça et là dans les herbes, des couples de défoulaient sans être inquiets de personnes.Dans les maisons, les femmes avaient deux hommes, un la nuit et un autre la journée.Illustration de la Débauche page 248, 327)

LA SOUFFRANCE : l’angoisse, la tristesse et le deuil sont là, les sentiments qui envahissent le cœur des mineurs.Dans l’œuvre, celle qui va le plus souffrir c’est sans conteste la Maheude.Elle va perdre son mari, Catherine, Zacharie et la petite Alzire.Elle va être obligée malgré tout cela de retourner à la mine pour pouvoir nourrir le reste de la famille.Illustration de souffrance page 248.

LA SOLIDARITE : grâce à la révolte,il va se manifester un sentiment de fraternité et de solidarité entre les mineurs.En effet, nous pouvons le remarquer tout d’abord avec la création de la caisse de prévoyance, l’adhésion à l’international qui devait financer et soutenir la grève.De plus, il se retrouvent pour discuter et partager leurs idées sur le déroulement de la grève.Enfin, il se soutenaient mutuellement en partageant leurs nourritures avec ceux qui n’en avaient pas.Ainsi cette grève va suscité un sentiment qui n’existait pas ou très peu au niveau des mineurs.Illustration de la solidarité page 207.

LA VIOLENCE : Germinal se caractérise par la violence qui tient une grande place dans son déroulement.C’est l’une des principales raisons pour laquelle la grève échoue.Tout au long du roman, on remarque une progression de cette violence.La montée de la violence est pour une part due à une sorte de réaction des mineurs face à leur impuissance.Cette première manifestation de violence ,on la trouve dans la première partie, chapitre IV lorsque Zola écrit « ce matin là, une goutte s’acharnait dans son œil, le faisait juré ».Ici on voit Maheu en prise avec des éléments, il lutte contre la mine.Il refuse de céder aux éléments, alors il réagit avec violence.On le voit par son geste « il donnait de grands coups » 41
La montée de la grève est, d’autre part, due à l’aggravation de la situation.C’est surtout au cours de la troisième partie qu’on voit nettement la progression de la violence.Tout d’abord, l’ingénieur Négrel se fâche à cause des boisages mal faits et leur dit que la compagnie pendra des mesures si le travail est bâclé.
En effet, le jour de la paie arrivée il y a une affiche qui annonce que le boisage sera payé à part.De plus la paie se révèle être très mauvaise.Le nouveau mode de paiement ne satisfait donc personne, car c’est une façon déguisé de la compagnie de faire des économies sur le dos des mineurs.C’est l’une des principales sources de mécontentement.
On note essentiellement deux sortes de violences : les violences collectives et les violences individuelles.
- Les violences individuelles : se situent vers le milieu et la fin du roman.On retrouve plusieurs fois Chaval qui bat Catherine et devient de plus en plus violent avec elle au fur et a mesure.La violence individuelle , la plus importante et qui domine presque tout le livre est la haine entre Etienne LANTIER et Chaval.Leur premier regard est rempli de haine, et on les voit se battre à plusieurs reprises.Etienne fini même par tuer Chaval dans la mine.Bonnemort, a fait preuve de violence en étranglant Cécile la fille de Grégoire, venu rendre visite au Maheu et leur apporter des provisions.
- Les violences collectives : se manifestent surtout lors des réunions qui sont les moments forts de la violence.Dans la quatrième partie, chapitre 7 on assiste à la réunion dans la forêt près de Montsou.C’est la plus violente car il y a beaucoup plus de monde qu’à la première et aussi parce que les femmes et les enfants y assistent et y participent activement.Pour illustrer cette violence qui éclate, Zola utilise un vocabulaire de phénomènes naturels violents » grondement pareille à un vent d’orage , d’ouragan etc »

La deuxième principale violence collective est lorsque les mineurs de Montsou vont détruire les mines des environs tour à tour et qu’ils s’en prennent aussi aux hommes.là aussi les femmes et les enfants sont aussi de la partie, ce ne sont pas les moins violents, bien au contraire, ce sont même les pires à certains moments.Par exemple, lorsqu’ils détruisent la salle des machines, la plus importants des violence collectives.
En effet, dans la sixième partie les mineurs ont commencé à lancer des pierres à l’armée : la tension monte des deux côtés.L’armée riposte en tirant sur la foule.Les femmes, les enfants, les hommes tombèrent sous les balles.Cet acte de violence sonnera le glas de la grève.C’est ici qu’on voit qu’elle est un véritable échec à cause de la violence qui l’a caractérisé de son début jusqu'à la fin.


LOCALISATION DE L’ESPACE ET LE TEMPS

On a pu se demander comment Zola en était arrivé à fixer son action dans l’espace et le temps.

L’ESPACE

L’écrivain a visiblement choisi le nord, en particulier la région de Valenciennes.C’est surtout dans les plaines du nord que les phénomènes de concentration ont atteint le plus grand développement.La multiplicité des puits de mine et la variété des lieux ont pu amener Zola à choisir de préférence la bassin d’Anzin pour le cadre de son roman.

LE TEMPS

Pour la date, Zola était guidé par de nombreuses raisons.Tout d’abord son personnage central, Etienne était né en 1846.Il était difficile de lui donner moins de 20 ans « il aurait 19 à 21 ans pendant tout germinal qui doit se passer rapidement en 1865 ».Il fallait aussi à Zola une période critique qui pu s’insérer dans sa chronologie : quoi de mieux que la période de la guerre du Mexique (1861 à 1867) et l’épidémie du choléra en 1865 ? Finalement Zola opta pour les années 1866-1867.Mais s’y ajoute une autre, beaucoup plus simple : » il y ‘a eu une grève momentané dans le bassin d’Azin du 22 au 27 octobre 1866.Vingt huit mineurs furent arrêté, puis jugés et condamnés, (14-15 novembre 1866).Elle a pu servir de catalyseur pour le choix définitif, sinon du lieu, du moins de la date ».
C’est ainsi que l’on peut dater le roman de la façon suivante : première et deuxième partie : premier lundi de mars 1866 ; troisième partie : mars- fin novembre, l’été étant passé sous silence ; quatrième partie : décembre 1866 ; cinquième à septième partie : janvier – février 1867, la dernière page annonçant avril.Tout s’est donc déroulé en 1 an à peu près.

LE STYLE DE L’AUTEUR

En général « si Zola compose bien, il n’écrit pas ».Il abuse semble t-il des lieux communs, des auxiliaires des verbes faibles, utilise trop les « on », les « ça », lie à bon compte de ces phrases, d’une façon souvent monotone. « Il n’a pas la religion de l’élégance formelle.Il n’a pas la religion du mot juste ».
Mais Zola va plus loin et n’hésite pas à créer des mots nouveaux en –ment tels » envolement » « et dansement ».L’écriture si elle est artiste reste cependant épaisse, le vocabulaire peut se révéler pauvre et doit souvent une partie de se variété à la technique et aux catalogues.Pourtant, il faut bien le reconnaître, c’est cette pauvreté, ce relâchement dans la syntaxe, cette monotonie des constructions, cet emploi de formule toute faite ( on, ça, c’est) qui ont fait la réussite de Germinal.Zola a saisi le langage du mineur dans sa portée générale.
Il parle de briquet du mineur.Ce terme est probablement le diminutif de « Brique ».Il parle aussi de lichette.C’est avec de pareils emprunt que Zola nous donne l’expression d’une langue propre aux mineurs.
Il a d’ailleurs déclaré (dans le matin 07 mars 1885) : si j’avais écrit le roman dans le patois du nord, je doute que personne ait jamais consenti à me lire. »

CONCLUSION

L’œuvre d’Emile Zola montre particulièrement les conditions déplorables des mineurs.C’est avec des larmes aux yeux que l’on suit le déroulement de cette histoire.Méprit est le mot qui peut exprimer le sentiment à l’égard des bourgeois.Espoir est ce qu’on peut retenir de Germinal.
Nous recommandons ce livre à tous car il est plein d’émotions.Pour finir nous pouvons dire que GERMINAL est « Les Bouts De Bois De Dieu » français.

jeudi 17 avril 2008

Monsieur THÔGÔ-GNINI : présentation de l'oeuvre

INTRODUCTION

L’œuvre de Bernard B. Dadie intitulée MR TOGO-GNINI (chercheur de nom) est une œuvre théâtrale qui nous relate l’histoire de TOGO-GNINI à l’époque coloniale.Ce dernier était le porte canne du roi, il a exploité son peuple et s’est retrouvé en prison a cause de son injustice.


L’AUTEUR ET SON OEUVRE

BIOGRAPHIE

BERNARD B DADIE est reconnu pour ses écrits et ses efforts de défendre la culture africaine.DADIE a grandi sous l’influence française et les effets de la colonisation sont un thème principal de des écrits.Aujourd’hui, DADIE est considéré comme une des figures les plus importantes d’Afrique et l’écrivain ivoirien le plus important.Dadie est né a ASSINIE près d’Abidjan en côte d’ivoire en 1916.Son père GABRIEL BINLIN DADIE, fondateur de l’association « Syndicat des planteurs Africains » et son oncle Melantchi, fermier à Binger ville ont élevé DADIE ;
Pendant la première partie de sa vie , DADIE a connu la colonisation.Il a étudié en Cote d’ivoire , à Grand Bassam et à Binger ville.Après, il est devenu écrivain au Sénégal ; là-bas, il a étudié à l’école WILLIAM PONTY ou il écrit un scénario.Après avoir terminé , Dadie a travaillé pour REVEIL, un journal du R.D.A au Sénégal jusqu’en 1947.A ce moment, il est devenu activiste en Afrique et à participé à la création du mouvement de la négritude et a essayé de déconstruire le colonialisme français.Il a également travaillé pour l’indépendance avec le parti démocratique de la cote d’ivoire , et en 1950 a été emprisonné pour ses efforts.Il a servi comme ministre des affaires culturelles en 1977 jusqu’en 1986, et il a fait des efforts pour promouvoir les arts africains.

BIBLIOGRAPHIE

Autobiographie

CLIMBIE (1953 paris Seghers)
CARNET DE PRISON (1984) ; Abidjan : 1949-1950

Chroniques

LES VILLES (1933)
UN NEGRE A PARIS (1959) Paris : Présence Africaine
PATRON DE NEW YORK (1956) Paris: Présence Africaine
LA VILLE OU NUL NE MEURT (1968) Paris : Présence Africaine

Scénarios

MONSIEUR THÔGÔ-GNINI (1970) Paris : Présence Africaine
MHOICHEUL (1979) Paris : Présence Africaine
BEATRICE DU CONGO (1995) Pièce en 3 actes.Paris : Présence Africaine

Poésies

AFRIQUE DEBOUT (1950) Paris : Présence Africaine
LA RONDE DES JOURS (1956) Paris : Seghers
HOMMES DE TOUS LES CONTINENTS (1967) Paris : Présence Africaine

Nouvelles

LEGENDES AFRICAINES (1954) Paris : Seghers
LE PAGNE NOIR (1955) Paris : Présence Africain
COMMANDANT TAUREAULT ET SES NEGRES (1980)
JAMBES DU FILS DE DIEU (1980) Abidjan : CEDA/HATIER

Articles

LE SENS DE LA LUTTE (1949)
LES BELLES HISTOIRES DE TRACOU ANANZE L’ARAIGNEE.


L’ŒUVRE
L’œuvre de BERNARD B. DADIE ‘’ MONSIEUR THÔGÔ-GNINI’’ est une pièce théâtrale qui met sur scène deux femmes et seize hommes.L’œuvre comporte cent quinze (115) pages divisée en six tableaux (chapitres).Il est édité par édition présence africaine en 1970.


RESUME DE L’ŒUVRE

Au milieu du XIXe siècle, un traitant blanc et son acolyte débarquent sur l’une des côtes occidentales afin d’établir des liens commerciaux avec les autochtones.THÔGÔ-GNINI, le porte canne du roi, devient leur auxiliaire et s’enrichit grâce aux liens commerciaux qu’il réussit à tisser pour son propre compte personnel avec l’Europe.
Un matin, N’ZEKOU, un petit planteur, pénètre chez THÔGÔ-GNINI, il vient réclamer une dette de vingt fus d’huile de palme.Dans un premier temps, THÔGÔ-GNINI feint l’oubli, mais une fois la reconnaissance de dette arrachée puis déchirée, il reconnaît les faits.N’ZEKOU dévient alors menaçant et THÔGÔ-GNINI appelle ses serviteurs à son secours.N’ZEKOU est arrêté.
Le jour du procès de N’ZEKOU.On s’aperçoit très vite que la plupart des témoins ont été menacés ou corrompus par THÔGÔ-GNINI.N’ZEKOU qui est finalement reconnu non coupable est relaxé, et THÔGÔ-GNINI écroué à sa place.

L’ETUDE DE PERSONNAGES

LE HEROS

Monsieur THÔGÔ-GNINI : C’était un homme orgueilleux et qui aime faire le malin d’où son nom THÔGÔ-GNINI. (Page 51).Il est le porte canne du roi et auxiliaire des blancs (page 22).

LES AUTRES PERSONNAGES PRINCIPAUX

N’ZEKOU : Un petit planteur.Il est le prisonnier de Monsieur THÔGÔ-GNINI.(page 86).

FAKRON : L’ami de THÔGÔ-GNINI, il à voulu témoigner contre N’ZEKOU (page 101)

BROUBA : La sœur de N’ZEKOU qui a témoigner pour son frère (page 105)

BOUADI : Un ami de N’ZEKOU qui a témoigné contre lui mais éprouvant des remords se racheta (page 111)

YAG-BA : La maîtresse de Monsieur THÔGÔ-GNINI

LES ACOLYTES BLANCS : Ce sont eux qui sont venu exploiter la plantation des Palmiers (page 94)

LES PERSONNAGES SECONDAIRES

LE PRESIDENT DU TRIBUNAL : C’est lui qui a libéré N’ZEKOU. (Page 113)

LA FOULE : Ce fût elle qui emmena Monsieur THÔGÔ-GNINI au tribunal (page 114).

ETUDE THEMATIQUE

LES THEMES PRINCIPAUX

Exploitation : La richesse de monsieur THÔGÔ-GNINI provenait de l’exploitation des paysans.Il exploitait aussi le pouvoir du roi ce qui lui permettait de s’imposer dans la société.

Pouvoir : Monsieur THÔGÔ-GNINI étant le porte canne du roi et auxiliaire entre les blancs et le peuple, occupait une place importante dans la société car il détenait le monopole de toutes les activités économiques. (Page 53).Il était plus craint que le roi. (Page 44).

Injustice : L’injustice était le caractère principal de Monsieur THÔGÔ-GNINI car il s’était approprié les meilleures terres ainsi que les rivières les plus poissonneuses. (Page 39).Celui-ci a fait emprisonner injustement N’ZEKOU.


LES THEMES SECONDAIRES

Justice : Après toutes les horreurs commise par Monsieur THÔGÔ-GNINI,il va y avoir un procès au cours duquel le président du tribunal va rendre justice au peuple et particulièrement à N’ZEKOU , c’est ainsi que THÔGÔ-GNINI se retrouvera en prison ( page 114).

Escroquerie : Monsieur THÔGÔ-GNINI a escroqué les 20 fûts d’huile de N’ZEKOU et bien d’autres personnes.Il utilisait également les poudres d’or du roi sans qu’il ne sache et pire il avait l’intension de le détrôner. (Page 60-61)

Individualisme : l’arrivée des Blancs et l’introduction de nouvelles cultures ont bouleversé la vie de la population de OLD MAN RIVER car chacun devait planter des palmiers afin de subvenir à ses besoins.Ainsi nous avons la nouvelle devise qui fut crée : ‘’ CHACUN POUR SOI DIEU POUR TOUS ‘’ (Page 42)

L’ESPACE ET LE TEMPS

L’ESPACE

La palmeraie : c’est le lieu où se déroule les activités économiques du village.C’est aussi l’objet de l’amitié entre les coutiers blancs et monsieur THÔGÔ-GNINI.
La rue : elle est l’endroit où se trouve le café rustique et le commencement de la mésentente entre THÔGÔ-GNINI et N’zekou.
Le bureau : c’est dans le bureau de monsieur THÔGÔ-GNINI que les échanges se faisaient (page 62-63).C’est là aussi que les problèmes de monsieur THÔGÔ-GNINI commencent.
Le tribunal : c’est là qu’à eu lieu le procès de N’ZEKOU.


LE TEMPS

L’histoire se déroule sur les côtes occidentales de l’Afrique en 1840 dans le village de OLD MAN RIVER avec l’arrivée des blancs qui ont exploités la plantation des palmiers (page 18).

LE STYLE DE L’AUTEUR.

L’ECRITURE
L’auteur utilise dans cette œuvre théâtrale, le style direct ainsi que 3 niveau de langues.L’œuvre est aussi écrite en tableau (chapitres).

LES ELEMENTS STYLISTIQUES.
L’auteur utilise la satire pour dénoncer la colonisation, l’humour pour chercher à ridiculiser le héros par son nom et ses agissements et l’ironie pour les traitements des blancs.

CONCLUSION

Cette œuvre théâtrale nous montre comment la colonisation a rendu certains hommes malhonnête méchants, et a affectée la vie de la population de OLD MAN RIVER.Nous pouvons dire que cette colonisation a troublée la vie paisible de la population de OLD MAN RIVER.

travail et conditions humaine dans Germinal d'Emile Zola

Introduction


Germinal, roman mythique et épique est un roman de la lutte des classes.En ayant soulevé des thèmes sensibles comme la « question sociale », il est devenu le symbole du roman politique dans la littérature française.Le voulant puissant, poignant, émouvant, Emile Zola s’est documenté dans les mines.Pour qu’il y ait un contrepoint à la mort, une lueur d’espoir, Emile Zola, choisie ce titre pour décrire la germination d’une société nouvelle.

I – Le travail

A – Dans les mines

Le travail dans cette mine (le voreux) n’était guère assimilé à un jeu.Bien au contraire, il était dur et pénible, mais bien structuré car chacun connaissait sa place.Ainsi nous avions le machineur qui s’occupait de la descente des mineurs (27-28), les moulineurs qui se chargeait de faire sortir les berlines pleines et les remplacer par d’autre et de l’entrée du bois (29).Il y avait aussi la présence d’un palefrenier ( Mouque) qui s’occupait des chevaux ( bataille et trompette) (59).On avait aussi les porions qui contrôlaient le travail dans la mine(34).Du côté des mineurs on avait les haveurs, les herscheurs, les galibots.Les haveurs avaient pour rôle d’abattre la houille (40), les herscheurs avaient eux comme rôle de remplir les berlines et de les pousser(43-44).Il se trouvaient dans cette mines des galibots ( enfants, ex : jeanlin,Bébert, Lydie) qui roulaient les berlines(37-39,45-57).On avait le receveur qui donnait le signal d’emballer les berlines et le freineur qui s’occupait des freins(45).Il y avait la présence du charretier (bonnemort) qui transportait les berline pleines pour que l’on les vida (8) , et le manœuvre du culbuteur (8).Après le déchargement des berlines les cribleuses se chargeaient de trier le charbon.Elle étaient payées par panier ( 65).Le puit d’extraction étaient profond de 554 m (29) et comptait 700 ouvriers (39-40).
Dans la mine le toit n’était pas régulier, tantôt il s’abaisse et il faut baisser la tête.Cependant on marche à l’aise de temps à autres la tête courbée.Les porions et les ouvriers connaissent les voies et ne butaient jamais.C’est dans la galerie de roulage que se passait la traction à cheval.De temps en temps dans les galeries du fond, de minces veines ( couche de charbon à exploiter) de houilles tassées trop étroite restent inexploitables.Dans la galerie de la veine , la traction à cheval cesse , ce sont les herscheurs qui poussent les berlines.Au fur et à mesure que les ouvriers avancent dans la houille, ils boisent derrière eux et les ouvriers de l’après-midi, la coupe à terre remblaient en jetant entre les bois les déblais de la galerie.Cette galerie est poussée par les piqueurs qui extraient le charbon de la veine et qui enlèvent la roche dont ils laissent les déblais sur la voie pour que les ouvriers de la coupe à terre les prennent et remblaient l’après – midi.En même temps ils créent la galerie supérieure, que les remblayeurs laissent se former d’un bout à l’autre.Le fond de taille est la partie de la veine que l’ouvrier abat et qui roule sur la galerie de fond, ou l’on charge les berlines.Il faut pour qu’un haveur travail, il s’appuie sur la planche à crochet.Cette planche retient le charbon qui retomberait plus en bas sur la tête de l’autre haveurs.Quatre ou cinq haveurs peuvent travailler les uns au dessus des autres ( page 40).Ils doivent boiser de temps à autre.Ils travail donc ainsi sur un plan incliné plus ou moins suivant l’inclination de la veine.L’ouvrier se met sur le flancs et attaque la veine de biais.Les ouvriers montent parmi le charbon en se tenant au bois, très chaud, la sueur coulante.Enfin, en haut on trouve l’amorce de la galerie supérieure laissée en haut de la taille et qui fait retour dans le long de la taille déjà remblayé.


B- le patronnât (organisation, politique, contrat)

La compagnie de Montsou avait une organisation hiérarchique bien fondée.Il y avait le directeur général, Mr Hennebeau (page 79), les actionnaires des mines tel que Mr Grégoire et Mr Denneulin (page 68-69) .Ce dernier a été obligé de vendre ses mines après la grève parce qu’il a été ruiné.Après vient les ingénieurs tel que Paul Négrel, ingénieur des mines de Hennebeau (page 49).En plus d’être patron de ses mines, Mr Denneulin en est aussi l’ingénieur.Au bas de l’échelle se trouve, d’abord les comptables, les maîtres Porion et les Porions.
Emile Zola à travers Germinal oppose plusieurs politiques à travers plusieurs personnages.La politique du patronat était purement et simplement capitaliste.Il réduisait le salaire des mineurs d’une manière ou d’une autre pour augmenter leur revenu ( page 168).La politique du marchandage est aussi retrouvé au niveau du patronat.Les ingénieurs, tel que Négrel infligeait des amendes aux mineurs - qui n’arrivaient même pas à payer – quand le boisage était mal fait,alors que les supérieurs hiérarchiques n’étaient guère au courant ( page 50).
Chaque ouvrier avait un livret qui montrait son engagement envers la compagnie (page ).Le salaire journalier pour quinze heures de travail, pour un homme était de 2 francs, pour les femmes de 1 franc et pour les enfants, ils étaient payés de 30 à 40 centimes selon l’âge.Les ouvriers avaient aussi droit à une pension de 180 francs qu’à soixante ans et 150 francs de pension si ceux-ci étaient fatigués avant les soixante ans (page 13).Mr Hennebeau était aussi salarié avec un salaire de
40000, Parce qu’il dépendait de la régie.


II – Les conditions humaines

A – condition de vie dans les corons

Un coron est constitué de plusieurs habitations ou les mineurs, vivent en famille.Le coron des deux-cent-quarantes (ou paie-tes-dettes, comme l’avaient surnommé les mineurs) était situé au milieu de champs de blé et de betteraves près de la mine.Il était constitué de quatre immenses corps de petites maisons adossés, que séparaient trois larges avenues.Le coron appartenait à la compagnie et les mineurs payaient un loyer de six francs par mois (page 93).Chez les Maheu, ils vivaient en famille dans une habitation étroite qui est constitué d’un étage et d’un petit potagers à l’arrière.A l’étage, il y ‘avait q’une seule chambre occupé par les six enfants qui se partageaient 3 lits.Dans le couloir se trouvait le lit des parents près duquel se trouvait le berceau de la benjamine.Il y avaient qu’une seule chandelle pour éclairer la maison.Les murs en briques ne sont pas épais et les voisins peuvent tout entendre.Il n’y a pas vraiment de vie privée.(page 20).La vie quotidienne était agrémenté par des ragots et des mésententes (pages 368-369,53).La compagnie distribuait par mois à chaque famille huit hectolitres d’escaillage, charbon dur ramassé dans les voies qui s’allumait difficilement (page 37).Les avenues du coron étaient couverte de boues noires à cause du charbon.( page103).Les mineurs vivaient dans la misère et étaient endetté (page 88).En exemple, la Maheude ne réussissant plus à nourrir tout le monde, n’ayant plus crédit chez l’épicier décide d’aller quémander chez les Grégoire.

B – condition de vie de la bourgeoisie (les propriétaires)

Les bourgeois vivaient dans le luxe, dans l’opulence.En exemple les Grégoire vivaient dans une grande propriété (30 hectares), loin des mines, isolé du reste du monde (2 Km de Montsou).Ils vivaient dans une grande maison carré avec des vergers et des potagers célèbre pour leur fruits et leurs légumes.Ils aimaient les grasses matinées, pour eux le sommeil était une passion.Pour dormir ils portaient des pantoufles, des flanelles.Ils étaient très oisifs et mangeaient bien. (Ex : la Grégoire).Il y avait du respect et de la complicité entre Maîtres et domestiques.Ils possédaient sept personnes à leur service qui sont fidèles et vivent en harmonie avec leurs maîtres.Ils avaient une cuisine immense, d’une propreté extrême qui possédait un arsenal d’ustensiles.

C – conditions de travail et risques

1. conditions et risques divers

Dans Germinal, Zola nous décrit les conditions de travail qui sont détestables, difficiles. Les accidents et maladies professionnelles sont fréquents, les salaires sont dérisoires. Les ouvriers sont payés à la semaine, à la journée, à la tâche.Bonnemort explique les différentes étapes de son travail (page 25,26). Il est descendu dans la mine alors qu'il n'avait pas encore huit ans. Il a d'abord été galibot, puis herscheur lorsqu'il eut la force de rouler, ensuite haveur. Ayant des problèmes aux jambes il est devenu remblayeur, raccommodeur et il est maintenant charretier. Il a cinquante-huit ans et s'il prenait sa retraite il n'aurait qu'une pension de cent cinquante francs. Bonnemort va donc attendre d'avoir soixante ans pour obtenir une pension de cent quatre-vingt francs. On peut donc remarquer que trente francs dans la vie des mineurs est extrêmement importants.Dans les mines les ouvriers sont exposés à de très forte variation de températures (page 52 et 325), la chaleur était suffocante, l’air quasi absente.L’eau était présente dans la mine et dérange le travail des mineurs (page 52 et 55).Ils étaient aussi exposés à l’humidité (page 52). Ce travail nécessite aussi des efforts physiques.A l’exemple de Catherine qui poussait une berline valant les 700kg. Les ouvriers doivent se faufiler dans les mines, creuser dans des positions difficiles, passer les berlines, les remplir. (Page 54). Travailler dans la mine est dangereux. Il y a des risques d'éboulement (page 204), des coups de grisou.(page 506)Zola décrit la fosse, un lieu effrayant (page 21).Les bâtiments sont mal éclairés, pleins de trous noirs inquiétants avec la complication de leurs salles et de leurs étages.Zola raconte la façon dont Etienne Lantier découvre ces lieux effrayants. Après avoir monté un escalier obscur et à moitié détruit, il s'était trouvé sur une passerelle branlante, puis avait traversé le hangar du criblage, plongé dans une nuit si profonde qu'il marchait les mains en avant pour ne pas se heurter..Pour finir, les mineurs ont droit à leur propre maladie ce qui n’est pas un privilège pour eux.Les poussière dans la mine comportent des substances qui provoquent des maladies (page 308).

2. conditions et risques spéciaux

Dans la mine, le risque le plus craint était le coup de grisou( 292-293).La présence des gaz toxiques ne permettait pas non plus le travail.Comme exemple citons le cas de Catherine( 295)Par manque de chauffage , avant chaque descente les mineurs se ‘’rôtissaient la peau ‘’pour mieux supporter le froid (31).De plus, il étaient très mal protéger à l’exemple d’Etienne qui utilise un chapeau en cuir en guise de casque(33).A cause des filtrations d’eau (35), du froid, de l’humidité (55), du mauvais éclairage (35), il étaient difficile de passer entre les galeries ( 37) et d’effectuer le roulage des berlines ( 44).De plus les changements brusques de température n’arrangeaient guère la situation (38).La présence des gaz qui pouvaient tuer des hommes en quelque instants.(294)On avaient aussi les éboulements qui causaient des morts ( 181) et la mauvaise posture des mineurs (40).La mine était crainte par les mineurs qui disaient qu’elle était un Dieu insatiable de chair humaine ( 72).


D – Conséquences

1. sur la vie des mineurs

A ces misérables conditions de travail s’ajoute la fatigue due aux nombreuses heures de travail ( 15 heures).Ces faiblesses physiques étaient très propices aux développement de maladies additionnées aux maladies propres à eux.A la sortie du voreux , ils étaient très sales et ne respectaient pas les notions d’hygiène.Le taux de mortalité était très élevée.Les familles étaient usées par le travail de la mine exploitées par la compagnie après un siècle de travail ( ex : la famille Maheu ; page
).A cause des bas salaires le planning familial n’était pas respecté (page 18).Il n’y avait pas de respect entre parents et enfants (Exemple de la levaque et de son fils où il eu l’inceste).Les femmes n’étaient pas appréciées à leur juste valeurs.Ces dernières étaient plus souvent obligées d’échanger quelques plaisirs sexuel pour quelques vivres (page 89).


2. sur les enfants

Les enfants travaillant dans la mine étaient aussi exposé aux même dangers que les adultes (ex jeanlin).Ils entraient très jeunes dans la mine (jeanlin, bonnemort) et en ressortaient affaiblie avec des maladies (ex : bonnemort). L’immoralité prenait de l’ampleur avec jeanlin et ses amis qui se livraient à la délinquance (page 255).Ils n’étaient pas scolarisés.Les jeunes, eux s’adonnaient à des plaisirs sexuels autour de la vieille fosse qui était un endroit écarté et désert ou les filles de Montsou y rodaient avec leurs amoureux (page 122 et 127).

3. L’avant grève

Avant la grève, Etienne avait proposé la création d’une caisse de prévoyance alimentée par les cotisations qui permettrait de résister plus longtemps à une éventuelle grève(page 170).Cette caisse de prévoyance verra le jour à cause du mécontentement de la majorité des ouvriers.Plus tard, le jour de la paie au coron, la compagnie déguise une baisse des salaires en un nouveau paiement( 192).C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et l’idée de grever habitait déjà la tête des ouvriers.(page 193).Mais le travail continu dans des conditions plus affreuse d’où surgit un accident, qui provoquera l’infirmité de jeanlin( page 204).

4. La grève
Les mauvaises conditions de vie et l’exploitation du patronat ont suscité une révolte chez les ouvriers.Suite à la réduction des salaires et à l’éboulement, le mécontentement des mineurs arrivera à son paroxysme. En décembre, la grève éclate, le jour où les Hennebeau reçoivent les Grégoire pour préparer le mariage de Cécile et de Négrel (215). Hennebeau songe à profiter de la grève pour absorber la mine de Denneulin (229). Arrive une délégation de mineurs (230). Maheu, qui a accepté de la conduire, expose les revendications de ses camarades. Étienne exprime sa volonté de changement social (233 à 240). Deux semaines plus tard, la grève est générale, sauf au puits Jean-Bart (241). Le silence règne sur le coron (242). Les mineurs tiennent, bien que la caisse de prévoyance soit épuisée (242). Étienne décide de demander l'aide de l'Internationale auprès de son délégué, Pluchart (252). Rasseneur, partisan de la négociation, s'oppose à Étienne et à l'Internationale (255 à 259). À l'issue d'une réunion clandestine, les dix mille mineurs de Montsou adhèrent à l'Internationale (268-269). En janvier, le froid et la famine accablent les mineurs (270 et 276). On tente de survivre grâce à des expédients. Maheu et Étienne convoquent une assemblée dans la forêt pour remobiliser l'énergie des mineurs (283). Au cours de la réunion, Étienne parvient à galvaniser l'enthousiasme des mineurs, malgré Rasseneur. Jaloux, Chaval annonce la grève à Jean-Bart (299 à 311). Denneulin se précipite à Jean-Bart, et parvient à circonvenir Chaval en lui promettant une place de chef (320). Le travail reprend. L'équipe de Chaval travaille au fond, mais l'on apprend que les grévistes de Montsou ont coupé les câbles (331). Il faut remonter par les échelles. Les grévistes ont envahi la fosse Jean-Bart, et, malgré Étienne, qui tente de les calmer, ils sabotent le matériel (343-344). Étienne contraint Chaval à se joindre à la manifestation qui marche sur les autres fosses (345). La foule traverse la plaine et va d'une fosse à l'autre. Fuyant les gendarmes, la foule revient à Montsou pour réclamer du pain à la Direction (373-374). Hennebeau fait appel à l'armée alors qu'au cours d'une promenade, Mme Hennebeau et Négrel ont cru voir l'image de la révolution dans la foule des manifestants. On se barricade. Les mineurs hurlent leur faim. Pour faire diversion, Étienne lance la foule sur l'épicerie Maigrat (383). Les femmes tuent l'épicier et le châtrent (387-388-389).L'armée occupe les fosses (393). Maheu est renvoyé, Piéron est arrêté, Étienne se cache, et Jeanlin le nourrit. Étienne, dégoûté par la violence et la misère, ambitionne une carrière politique. La tension monte au coron (406-407).Alzire meurt de faim et de froid (418).Chez Rasseneur, Étienne et Souvarine échangent des nouvelles démoralisantes. Arrive Chaval qui annonce qu'il va diriger une équipe de mineurs belges recrutés pour briser la grève (424). La foule des grévistes affronte les soldats, qui tirent et tuent. Maheu tombe, ainsi que Bébert, Lydie, la brûlé, le porion richomme, Mouquet et la Mouquette (453-454-455). La Compagnie veut mettre fin au conflit. Étienne est en butte à l'hostilité des mineurs qui le rendent responsable des morts (464). Chez les Grégoire, on célèbre les fiançailles de Cécile et de Négrel. Denneulin s'est résigné à vendre sa mine à la Compagnie. Souvarine fait ses adieux à Étienne, avant de descendre dans le puits du Voreux pour le saboter

5. L’après grève.

Cette grève eu bien plus d’inconvénients que d’avantages.Elle eu un bilan assez lourd d’abord en victimes , c'est-à-dire 14 mort et 25 blessés, puis en matériels à savoir des destructions de machines dans les mines, des destructions totales des mines par sabotage et par inondations ( page 457)Elle tourna aussi à l’échec car il n’y a pas eu de répercutions favorables sur le salaire des mineurs.N’ ayant pas eu gain de cause, les ouvriers furent contraint de redescendre dans cette mauvaise bête que représente le vœux, tout en suivant les principes du patronat : travail pénible plus salaire médiocre ( page 482).L’avantage, néanmoins serait que cette grève est eue blesser la conscience du patronat même s’ils se sont montrés insensibles.Cette reprise de travaille entraîna la mort de Catherine et de Chaval dans l’éboulement du voreux saboté par Souvarine.

Conclusion

Ce roman des mineurs, c’est aussi l’enfer dans un monde dantesque, où l’on « «voyage au bout de la nuit ».Mais à la fin du prodigieux itinéraire au centre de la terre, du fond du souterrain où il a vécu si longtemps, écrasé, l’homme enfin se redresse et surgit dans une révolte pleine d’espoirs.
C’est la plus belle et la plus grande œuvre de Zola, le Poème de la fraternité dans la misère, et le roman de la condition humaine.