mardi 29 avril 2008

la sterilité: exposé de science

INTRODUCTION

Dans le monde plusieurs couples ne peuvent pas avoir d’enfants, c'est-à-dire que l’un d’entre eux est stérile.Mais dans la plupart des cas la femme est culpabilisée.Il faudrait savoir aussi qu’il peut arrivé que l’homme soit stérile.
Qu’est ce que la stérilité ?
Quelles sont les causes, et ses conséquences ?
N’existe-t-il pas des solutions ?
Tel est l’objet de notre étude.

DEFINITION

Qu’est ce que la stérilité ?
Si après deux ans de vie commune avec des rapports sexuels réguliers, sans contraception, aucune grossesse n’intervient, on parle alors de stérilité du couple.

LES CAUSES

Elles sont multiples et diverses.

CHEZ LA FEMME

TROUBLE OVULATOIRE :
- Incapacité de produire un ovule sain, problème de l’hypophyse.
- Manque de progestérone
- Pas de maturation des follicules
- Mauvais captage de l’ovule par les pavillons ovarien lors de l’ovulation

ANOMALIES DES TROMPES UTERINES

Des trompes utérines obstruées ou altérées empêchent la rencontre de l’ovocyte II avec le spermatozoïde.
Les principales causes :
- Une infection génitale provoquée par les maladies sexuellement transmissibles (gonococcie, chlamydia) ou par d’autres germes.
- Salpingite (inflammation aigue ou chronique des trompes de Fallope) provoqué le plus souvent par des infections.
- Les séquelles d’une grossesse extra utérine
- Les suites d’interventions chirurgicales.
- L’endométriose qui est un développement anormal de tissu hors de l’utérus gênant la progression des spermatozoïdes
- Avortement.

INCOMPATIBILITE ET PROBLEME DE GLAIRE

Il peut arrivé que la glaire cervicale de la femme soit en désaccord avec les spermatozoïdes, c’est à dire que la mauvaise qualité de glaire peut gêner la progression des spermatozoïdes.

CHEZ L’HOMME
ANOMALIES DANS LA PRODUCTION DES SPERMATOZOIDES.

Ces anomalies peuvent être provoqué par une production de spermatozoïdes de mauvaises qualités, une insuffisance de production des spermatozoïdes ou une anomalie du transport de ces spermatozoïdes.Ces anomalies sont :
- L’oligospermie : elle correspond à une quantité insuffisante de spermatozoïdes dans le sperme.
- Normalement il y a au moins 20 millions de spermatozoïdes par ml de sperme, un nombre inférieur à 10 millions par ml peut être responsable d’une infertilité.
- L’azoospermie : le liquide spermatique ne contient aucun spermatozoïdes.
- L’asthénospermie : elle correspond à un défaut de mobilité des spermatozoïdes qui éprouvent des difficultés à se déplacer.Il y a au moins 40% de spermatozoïdes mobiles dans le sperme.En dessous de ce seuil, on parle d’ asthénospermie.
- La nécrospermie : elle est caractérisée par un pourcentage élevé de spermatozoïdes morts. (50%).Elle est souvent due à des infections.
- La térastospermie : elle correspond à une quantité trop importante de spermatozoïdes mal formés et témoigne de la présence d’un taux anormal élevé de spermatozoïdes anormaux de l’ordre de 50% souvent les anomalies sont associées, on parle d’oligosthéospermie ou d’oligosténo-tératospermie.


TROUBLES IMMUNITAIRES

PRODUCTION D’ANTICORPS ANTI- SPERMATOZOIDES

L’exposition à de forte quantité de chaleur, la présence d’anticorps antispermatozoïdes : les hommes peuvent parfois s’immuniser contre leur propre spermatozoïdes.Dans ce cas, la mobilité et la capacité fécondante des spermatozoïdes sont diminuées.

CAUSES MECANIQUES, INFECTIEUSES OU GENETIQUE
Elles peuvent être :
- Les séquelles d’une infection virale (notamment par le virus des oreillons)
- Les infections sexuellements transmissibles
- La consommation d’alcool et du tabac
- La varicelle (varios se développant dans les testicules)
- La chimiothérapie
- Certaines maladies du foie et du rein
- Des expositions répétées à des composés chimiques
- Obstruction des canaux (épididymes, canaux déférents) devant permettrent la sortie des spermatozoïdes produit par les testicules
- Une anomalie génétique
- La cryptorchidie (absence de descente des testicules dans le scrotum au cours du développement embryonnaire).

L’IMPUISSANCE

CAUSE PHYSIQUES (LES PLUS RARES)
- Venant du système nerveux : c'est à ce niveau que se situe l’impuissance due à la syphilis.
- Venant des vaisseaux sanguins : débit du sang
- Venant du mauvais fonctionnement de certaines glandes : c’est à ce niveau que se situe l’impuissance due au diabète.
- Venant de l’alcoolisme, de la drogue etc.

CAUSES PSYCHIQUES : LES PLUS FREQUENTES

- Venant d’un état d’anxiété, d’un complexe d’infériorité
- Venant d’une situation de conflits permanents : palabres, grandes contrariété etc.

LES CONSEQUENCES

La stérilité engendre plusieurs conséquences dans la vie du couple.Nous avons entre autres :
D’abord l’infidélité : l’incapacité pour le couple de procréer peut entraîner une infidélité de l’un ou de l’autre.
Ensuite le divorce : il est fréquent de voir le couple se séparer en cas d’infertilité.
Par ailleurs nous notons certains cas de tristesse et de troubles mentaux dus aux mépris et aux critiques de l’entourage.
En outre comme autres conséquences nous avons les maladies sexuellements transmissibles dues à l’infidélité dans le couple.
En définitive dans le cas de l’infertilité féminine il peut y avoir la polygamie qui à son tour provoque les mésententes dans la famille.

TRAITEMENT

TRAITEMENT MEDICAUX OU CHRIRURGICAUX

Les traitements hormonaux ou chirurgicaux peuvent guérir certains cas de stérilité.
Lorsque ces traitements ont échoué, il reste au couple le recours à une méthode de procréation artificielle.

LES METHODES DE PROCREATION ARTIFICIELLE

Elles permettent dans certains cas de donner tout de même un enfant à certains couples stériles.
Ces méthodes ne sont pas dénuées de risques psychologiques pour la mère et l’enfant.

L’insémination artificielle : Cette méthode consiste à introduire dans l’organisme maternel du sperme afin qu’il y ait fécondation :

- En cas de stérilité du mari, on peut proposer au couple une insémination artificielle avec donneur (IAD)
- En cas de décès du père, la femme peut souhaiter une insémination artificielle avec le sperme congelé du père.

La fécondation in vitro (FIV) : Cette méthode permet la fécondation hors de l’organisme maternel.L’implantation de l’embryon se fait dans l’utérus d’une mère porteuse ou dans l’utérus maternel.

L’implantation d’un embryon dans l’utérus : La fécondation in vitro peut être suivie de l’implantation de l’embryon dans l’utérus maternel : on parle alors de FIVETE (fécondation in vitro et transplantation embryonnaire.)


METHODE DE PROCREATION NATURELLE.

- Cas d’incompatibilité de glaire : dans ce cas d’incompatibilité de glaire, le couple peut remédier à sa stérilité en pratiquant l’abstinence prolongée.Pour avoir des rapports sexuels, ils attendront la période de fécondité de la femme.Ainsi les spermatozoïdes n’auront pas à attendre l’ovulation dans la glaire de la femme.
- Cas d’insuffisance de spermatozoïdes : Dans ce cas l’homme remédier à sa stérilité en pratiquant l’abstinence prolongée.Cela veut dire qu’il attendra pour avoir des rapports sexuels que sa femme soit en période de fécondité.De cette façon, il disposera de beaucoup plus de spermatozoïdes à ce moment.
- Cas d’une mauvaise hygiène ( due à l’alcool, au tabac…) : dans ce cas l’homme peut adopter une meilleures hygiène de vie : supprimer l’alcool, le tabac.Surtout il doit éviter de prendre des médicaments tels que des vitamines ou d’autres qui sont tout à fait inefficaces et risquent plutôt d’aggraver son cas.



CONCLUSION

Plusieurs couples souffrent de stérilité.Cela peut venir de l’homme ou de la femme.
Au vue de notre travail plusieurs causes entraînent la stérilité.Des méthodes de traitement artificielles ou naturelles peuvent résoudrent certains cas.

L'Etranger de Camus: présentation de l'oeuvre

INTRODUCTION

L’œuvre sur laquelle nous exposons est située dans un contexte historique, parue en 1942.Elle relate l’histoire d’un jeune homme du nom de Meursault.L’histoire se déroule en Afrique plus précisément en Algérie au moment où celui-ci était encore un département français.L’auteur développe dans son œuvre un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurde de la condition humaine.


L’AUTEUR ET L’ŒUVRE

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR.

Albert Camus est né à Mondovi en Algérie le 7 novembre 1913.En 1918 il entre à l’école communale.Il obtient une bourse et fréquente le lycée d’Alger jusqu’en 1930 où il réussit son baccalauréat.Il fait ses études de philosophie sous la direction de jean Grenier qui restera son ami.En 1932 il entre en lettres supérieures.En 1936 il voyage en Europe centrale où il prépare un diplôme supérieure en philosophie, écrit les premiers essaies de « l’envers et l’endroit » et commence « la mort heureuse », roman inachevé qui servira de base à l’étranger.En 1938, journaliste à « Alger républicain », il commence à écrire Caligula, publie « Noces » et pense déjà à l’Etranger qu’il publie en 1942.En 1957 il reçoit le prix Nobel de littérature et meurt le 4 janvier 1960, d’un accident d’automobile.


BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

En plus de l’Etranger, Albert Camus est l’auteur d’autres œuvres dont les plus reconnues sont :
- la peste 1947
- l’Etranger 1942
- la chute 1956
- l’exil et le royaume 1957


L’ŒUVRE

L’Etranger est paru en 1942 dans les éditions Gallimard.Cette œuvre compte 121 pages et est divisée en deux parties :

- Une première partie qui débute avec l’enterrement de la mère de Meursault et comportant six chapitres à savoir :
Chapitre I : enterrement de la mère (page 9 à 22)
Chapitre II : rencontre avec Marie (page 23 à 18)
Chapitre III : rencontre avec salamano et Raymond (page 29 à 37)
Chapitre IV : bain avec Marie, intervention de la police chez Raymond discussion
Avec Salamano (page 39 à 44)
Chapitre V : proposition du patron de Meursault et de Marie (page 45 à 50)
Chapitre VI : dialogue avec Salamano, déjeuné chez Massan, meurtre (page 51 à 62)

Une seconde qui débute avec le meurtre de l’arabe et qui compte cinq chapitres, ce sont :
Chapitre I : instruction avec le juge (pages 65 à 72)
Chapitre II : la vie en prison (pages 73 à 81)
Chapitre III : Audition des témoins (page 83 à 97)
Chapitre IV : Plaidoirie et réquisitoire (page 99 à 107)
Chapitre V : Scène avec l’aumônier (page 109 à 122)

RESUME DE L’ŒUVRE

L’Etranger relate l’histoire d’un jeune homme du nom de Meursault, employé de bureau à Alger.
Il apprend la mort de sa mère qui vit dans un asile à Marengo.Il va l’enterrer sans larmes et trouve hypocrite de stimuler un chagrin qu’il n’éprouve pas.De retour à Alger, il fait la rencontre de Marie Cardona une ancienne dactylographe qui sera sa maîtresse.Meursault se lie avec son voisin de palier une sorte de souteneur, Raymond qui lui demande de rédiger une lettre.Inviter par Raymond à passer un dimanche dans le cabanon au bord de la mer, Meursault s’y rend avec Marie.Deux arabes qui avaient à se venger de Raymond les trouvent.Il eut une bagarre à la plage , Raymond fut blessé.Un peu plus tard Meursault revoit par hasard les arabes. Sans savoir pourquoi, il tue l’un deux avec le pistolet qu’il avait enlevé à Raymond.Et en plus de ses comportements non conformes à la société, il fut arrêté, juger et condamné à mort.

ETUDE DES PERSONNAGES

LE HEROS

Le personnage principal de ce roman s’appelle Meursault, c’est aussi le narrateur.Il n’a pas connu son père et il n’en a pas une idée fixe.Il ne croit pas en Dieu et trouve que c’est une chose sans importance.Il a une maîtresse qui se nomme Marie, ils ne se sont pas mariés.Il vit dans une étrange insensibilité et indifférence : au moment d’agir, il note d’ordinaire qu’on peut faire l’un ou l’autre et que « ça lui est égal ».Sans illusion sur les principes reconnus par la société( comme la mort, le mariage, l’honnêteté) il se comporte comme si la vie n’avait pas de sens.Il est étranger à la société dans laquelle il vit.Il ne parle pas pour ne rien dire, il n’est pas très bavard.Il est d’un caractère renfermer et taciturne, il ne s’interroge pas souvent.Ses besoins physiques dérangent souvent ses sentiments.Il refuse de mentir.

AUTRES PERSONNAGES PRINCIPAUX

Marie Cardona : elle est la maîtresse de Meursault.C’est une ancienne Dactylo du bureau de Meursault, elle est brune.Ils se retrouvent à la plage après la mort de la mère de Meursault.Elle permet en quelque sorte la communication du héro avec la nature.

Raymond Sintès : il est l’ami de Meursault et voisin de palier.Magasinier assez petit avec de larges épaules et un nez de boxeur, toujours bien habillé.C’est lui qui demanda un jour à Meursault de lui écrire une lettre pour sa maîtresse.Toute chose qui permettra au procureur de parler de la moralité douteuse de meursault.Il est aussi celui qui a mis en contact la victime et le meurtrier.Il assistera au jugement de Meursault et témoignera.

Le vieux Salamano : c’est le deuxième voisin de palier de Meursault qui vit avec son chien depuis huit ans année de la mort de sa femme.

Céleste : propriétaire d’un restaurent où Meursault avait l’habitude d’aller manger.

Emmanuel : c’est le collègue de service de Meursault avec qui il mange souvent.C’est avec lui que Meursault a emprunter le brassard noir et une cravate noire pour aller à l’enterrement de sa mère.


PERSONNAGES SECONDAIRES

Monsieur Massan et sa femme : Ce sont les amis de Raymond.Ce sont eux qui ont invité Raymond, Meursault et Marie à la plage.Monsieur Massan est grand de taille ; sa femme quant à elle est petite, ronde et gentille.

Le concierge : c’est le gardien de l’asile où était la mère de Meursault.C’est un vieil homme aux beaux yeux, un teint un peu rouge et une moustache blanche.Il est parisien de soixante quatre ans.

Le vieux Thomas Pérez : c’était un vieil ami de la mère de Meursault.Ils étaient ensemble à l’asile.

Le Directeur de l’asile : il est petit, vieux, avec la légion d’honneur.Il a des yeux clairs.

L’avocat de Meursault : petit rond assez jeune, cheveux soigneusement collés.

L’arabe : le frère de la maîtresse de Raymond.


ETUDE THEMATIQUE

THEMES PRINCIPAUX

L’absurdité : Elle s’oppose à deux forces : c’est le divorce entre l’Homme et le monde.Elle se manifeste à travers ces deux points suivants :
- l’appel humain à connaître sa raison d’être et l’absence de réponse du milieu où il se trouve.Le constat se fait par Meursault qui vit dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout jusqu'à sa raison de vivre.
- L’attitude de Meursault est contraire à la logique ; cela se voit par son indifférence à la mort et à l’enterrement de sa mère ; il n’y a pas de chagrin de sa part.La seule compassion vient de son entourage.Il est taciturne et ne ressent aucun sentiment.Son absurdité se voit aussi à travers les réponses aux questions qu’on lui pose.Il n’y a chez lui ni interrogation, ni révolte, ni même prise de conscience.


Le meurtre : Il constitue le pivot central.En tuant l’arabe, Meursault ne répond donc pas à un instinct meurtrier.Tout se passe comme s’il avait été le jouet du soleil et de la lumière.Meursault et un Arabe se retrouvent plus tard ; du fait d’un soleil écrasant, Meursault va vivre la suite des évènements dans une espèce de demi- conscience ; il serre le revolver de Raymond dans sa poche, envisage de faire demi tour, mais sent la plage « vibrante de soleil » qui se presse derrière lui ; les yeux aveuglés de sueur, la main de Meursault se crispe sur le revolver, le coup part.C’est là dans le bruit à la foi sec et assourdissant que tout à commencer.C’est à partir de ses moments que Meursault connaîtra un bouleversement dans sa vie.

La révolte : Elle se voit dans l’œuvre à travers le comportement de meursault après le meurtre.Il n’est pas d’accord que son avocat se substitue à lui, il répond sans mesurer les conséquences de ses propos au tribunal.Avec son emprisonnement, contemplant sa mort en sursis ; il est obligé de réfléchir sur la vie et son sens.
Meursault renaît au monde et à lui-même, comme si la mort approchant lui avait fait sentir combien il avait été heureux.Il prit alors conscience de l’absurde de toute sa vie.
Dans sa cellule durant son procès, il s’ennui et relis pour passer le temps un vieil article de journal illustrant la révolte.


THEMES SECONDAIRES

La justice : la culpabilité de Meursault est indiscutable, mais la condamnation ne reçoit aucune justification, pour plusieurs raisons.A savoir :
- il n’est pas condamné pour le meurtre, mais pour n’avoir pas joué le jeu et pour n’avoir pas pleuré à l’enterrement de sa mère,
- le procès obéit à une sorte de rite préétabli, dépourvu de toute signification réelle, mais auquel il est convenu de se conformer.Les discours des uns des autres entièrement stéréotypé suscite surprise et interrogation chez Meursault.Inversement le président du tribunal se déclare incapable de comprendre le système de défense de celui-ci.

Le procès : le procès est décrit à travers la conscience d’un personnage qui ne connaît rien aux codes en vigueur.Meursault s’étonne de certaines pratiques, ainsi que du discours des juges et des termes qu’ils emploient.Il est impossible au sens strict de juger Meursault.Meursault échappe à toute logique, il se comporte comme un étranger a toutes les normes établies.

Le refus : Meursault contrairement aux apparences ne veut pas se simplifier la vie .Il dit ce qu’il est, et refuse de masquer ses sentiments et aussitôt la société se sent menacée.Meursault ne se contente pas d’ignorer le jeu social, il refuse de le jouer.Sans aucune attitude héroïque, il accepte de mourir pour ce qu’il considère comme une vérité refusant donc de mentir en lui-même.

La société : elle est toute entièrement régie par des règles appelées codes.les codes sociaux entraînent toute une série de rites auxquels chacun doit se conformer.Ainsi a société de Meursault ne vie que par et pour le respect de ses codes.Mais Meursault, lui avait du mal à respecter ses règles sociales préétablies toujours plus ou moins mal à l’aise dans ses relations sociales et au contraire en total harmonie avec les éléments de la nature, l’eau en particulier, associer au plaisir et à l’amour.Même le soleil, par ailleurs si souvent,insupportable procure à Meursault souvent un bien-être.

La nature : il y avait une certaine harmonie entre Meursault et les éléments naturels, l’eau en particulier, associer au plaisirs et à l’amour.Mais il ne sont pas toujours connotés positivement, c’est le cas du soleil, le plus souvent insupportable, pour Meursault comme pour tous les autres personnages, que ce soit lors des obsèques, du procès et surtout, lors du meurtre de l’arabe.

L’ESPACE ET LE TEMPS

L’ESPACE

L’histoire se déroule en Algérie plus précisément à Alger ; l’auteur nous précise que « l’asile de vieillards est à marengo à quatre vingt kilomètre d’Alger » et qu’il faut, pour atteindre la plage « traverser un petit plateau qui domine la mer ».De façon générale Meursault se situe avec exactitude et précision dans l’espace.

LE TEMPS

Pas de moments antérieurs à l’histoire, le passé est dans le flou.On n’a pas vraiment d’avant ; par exemple on annonce l’enterrement de sa mère mais on ne sait pas de quoi elle est morte.L’avenir va jusqu’à demain voir après demain, il est extrêmement limité.On a le sentiment d’une quasi simultanéité de la narration et de son contenu.Meursault raconte les fait les uns après les autres comme dans un journal, le récit est chronologique.

LE STYLE DE L’AUTEUR

L’ECRITURE

L’auteur utilise un niveau de langue : la langue courante.Il n’y a pas de description trop longue, de mots qui compliquent la lecture.Le livre se lit très facilement, il n’est pas volumineux et les évènements s’enchaînent.

FIGURE DE STYLE

LA situation narratrice est celle de la focalisation interne : la perception de l’univers du récit se fait par le regard ou la conscience de Meursault.Le narrateur ne rapporte que ce voit le personnage témoin, et ainsi personnages et narrateur se confondent.Les « je » sont prédominants au fil du récit et comme dans un discours on a l’utilisation de « aujourd’hui », « hier », « demain », « après demain », » pour le moment », qui nous situent par rapport à Meursault.
Le narrateur aurait très bien pu employer des expressions comme « ce jour là », « la veille », « le lendemain » ou « le surlendemain ».Les temps utilisés sont le futur, l’imparfait et le passé composé.Temps qui se situent par rapport au temps du personnage, ceci montre que l’on colle pratiquement à l’histoire, le temps de ne pas faire part de ses sentiments mais uniquement des évènements, de ses pensées, de ses sensations qui à divers moments occupent sa conscience.On n’épouse le point de vue du narrateur.

CONCLUSION

La fin tragique de Meursault et son comportement après la mort de sa mère, montrent d’une part que la colonisation a entraînée la perte des valeurs morales africaines chez certaines personnes avec des conséquences parfois désastreuses et d’autre part que les bonnes mœurs en Afrique permettent de maintenir un équilibre mental, social, tant individuel que collectif ; bref une paix sociale.
On ne se tromperait donc pas beaucoup en lisant dans l’étranger l’histoire d’un homme qui sans aucune attitude héroïque accepte de mourir pour une vérité jugée immorale par le monde qui l’environne.

vendredi 25 avril 2008

Les carnets secrets d'une fille de joie

INTRODUCTION

La prostitution, bien qu’elle existe depuis des siècles fait des ravages de nos jours.A travers les carnets secrets d’une fille de joie qui est une œuvre sociale ; Fatou Zalme une prostituée depuis l’adolescence, regrette ses actes immoraux.


PRESENTATION DU LIVRE ET DE L’AUTEUR

L’AUTEUR

BIOGRAPHIE

Patrick Gomdaogo Ilboudo est né le 18 février 1951 et décédé le 28 février 1994 soit à 43 ans.Il est né au quartier Bilbalgo de Ouagadougou.Il a fréquenté l’école primaire publique de baoghin de Ouaga, puis le collège privé Laurent Gilhat, actuel lycée saint joseph, mais il dut interrompre ses études secondaires après le BEPC pour travailler afin de payer les classes suivantes qu’il acheva au collège privé Volta, actuel SPA (secondaire le plateau) par l’obtention du baccalauréat en 1975.
Il a la licence de lettres modernes de l’université de Ouagadougou en 1978, puis la maîtrise en 1979 avant de rejoindre l’institut français de presse ( I.F.P) de Paris qu’ il fréquente pendant l’année universitaire 1979-1980
Il soutient sa thèse de doctorat du 3ème cycle en science technique de l’information à l’université de Paris II sur le thème : « La politique française vue par les fourneaux africains » par l’étude de quatre journaux : ehuzu fraternité matin, l’observateur et jeune Afrique.
De 1983 à 1985, il est nommé assistant à l’institut africain d’études cinématographique (INAFEC) de l’université de Ouagadougou.
En 1983 il crée le 1er mouvement associatif à caractère humanitaire international au Burkina Faso ; il crée aussi le mouvement voltaïque contre le racisme et pour l’amitié entre peuples devenu (MOVRAP) après le changement du nom du pays ;
En 1985 il passe le représentant de l’UNICEF à Ouagadougou comme chargée de presse ;
En 1980 Patrick va initier la création de la mutuelle pour l’union et la solidarité des écrivains (MUSE) avec d’autres écrivains comme Norbert Zongo et Ignace A.HIEN.


BIBLIOGRAPHIE

En plus de Carnet secret d’une fille de Joie, Patrick G Ilboudo est l’auteur de plusieurs œuvres tels que :

- LES TOILETTES : 1er prix de la série « nouvelle » au 1er prix national des arts et lettres en 1983.
- LE PROCES DU MUET : obtient le 2ème prix de la 1ère édition au grand prix sidwaya en 1986
- LE VERTIGE DU TRONE : 1er prix de la 1ère édition du grand prix du meilleur roman de l’imprimerie national du Burkina en 1990.
- LE HERO TETU ; grand prix littéraire de l’Afrique noire de l’A.D.EL.P en 1992.

Il est aussi l’auteur du « dytanié » l’hymne national du Burkina Faso ou l’hymne de la victoire ;
Le destin n’a pas permis à Patrick d’éditer son dernier roman intitulé « de la part du président déchu ».Malade Patrick s’éteint prématurément le 28 février 1994 à Paris.

L’ŒUVRE

Achevé d’imprimer le 30 septembre 1991 sur les presses de l’imprimerie national du Burkina pour le compte des éditions les mantes « Les Carnets secrets d’une fille de joie » est une œuvre romanesque de 189 pages subdivisés en 8 chapitres, comprenant un épilogue et un prologue.

RESUME DE L’ŒUVRE

L’auteur de ce roman Patrick G Ilboudo est burkinabé.C’est l’histoire d’une jeune fille nommée Fatou Zalme qui voit son destin changer suite à une grossesse indésirée à l’âge de 15 ans et à l’abandon du père de son enfant Bala Tondé qui était en 1ère.Après la naissance de son fils Ham, la misère et la marginalisation de Fatou Zalme la poussât à suivre les pats d’une de ses copines Hedy Zougmore qui était une prostituée.Malgré les conseils et les réprimandes de sa famille, celle-ci s’enfonçait de lus en plus dans son métier.Elle eut de nombreuses relations où elle rencontra plusieurs types d’hommes , surtout les politiciens.Elle eut deux opportunités de mariage, premièrement avec un handicapé qui l’apprit à aimer son fils et deuxièmes avec un blanc nommé Godefroy Deschamps.Ces opportunités tomberont à l’échec à cause de ses parents et d’un de ses clients le préfet maire de Balarasso.Une de ses relations avec un syndicaliste aboutit à un enfant malheureusement mort-né.
Un jour, Fatou Zalme fait le point de sa vie et eut d’énormes remords.Elle prit des comprimés pour se suicider.Après cela, elle se confiât à son demi frères Mita Wogada ou elle lui raconta tout ses aventures.Elle tomba dans un sommeil de mort et fut rapidement hospitalisée à l’hôpital Yalgado où elle fut sauvée de justesse.

ETUDE THEMATIQUE

THEMES PRINCIPAUX

La naïveté : la naïveté est un excès de crédulité, c'est-à-dire une simplicité de comprendre et de croire aux choses.Dans ce roman, la naïveté de Fatou Zalme se manifeste par les paroles mielleuses de Bala Tondé qui lui réjouissait le cœur (illustration page 18)

La prostitution : Les expulsions, les discriminations sociales, la naïveté, les abandons des enfants par leurs familles et la pauvreté font que plusieurs filles s’adonnent à la prostitution.Se référant au roman, Fatou Zalme est entrée dans la prostitution car, délaissée par le père de son enfant et marginalisée par sa famille et la société.De ce fait elle s’est alors mise à fréquenter les hommes, à devenir la femme du hasard pour juste une nuit.Le besoin financier avait alors fait d’elle une fille de joie( illustration page 19-20)
Misère sexuelle de l’homme :La pulsion sexuelle est certes un phénomène naturel, mais à la fois dangereux car si elle n’est pas maîtrisée elle peut conduire à des fins peu recommandables.L’homme a tendance à na pas pouvoir dans la plus part du temps maîtriser ses pulsions d’où sa grande dépendance sur le plan sexuel.De ce fait, il est aussi amener à vouloir satisfaire se désirs par des relations que ce soit conjugales ou plus souvent préconjugales ou encore plus grave illégitimes, car bon nombre d’hommes trouvent que leurs partenaires ne leurs satisfaisaient plus ou bien qu’elles manquent d’expérience.Ainsi ceux-ci vont vers les filles de joie pour plus de satisfaction ou pour plus de fantasmes et cela se qualifie d’infidélité.L’infidélité autant pratiquée par l’homme l’est aussi par la femme ( illustration page 126)

La confession : Fatou Zalme se confesse à son frère Mita Wogada .cette confession nous fait revivre toutes son histoire.


THEMES SECONDAIRES

L’amour : Dès l’adolescence, Fatou Zalme était amoureuse de Bala Tondé.Son amour l’aveuglait et la rendait naïve jusqu'à ce qu’elle soit enceinte de lui.
Il y avait aussi un handicapé qui aimait Fatou Zalme et son fils Ham.Il voulait l’épouser malgré sa profession (illustration page 44 et 45)
Fatou Zalme rencontrât aussi un blanc nommé Godefroy Deschamps qui voulait lui aussi se marier avec elle, même en cachette.Malheureusement les parents de Fatou et le préfet- maire de balarasso s’y opposèrent.

La marginalisation : Marginaliser une personne, c’est le mettre à l’écart, à la marge de la société.Cela est une chose fréquente dans le métier de prostituée car dans plusieurs sociétés, selon les coutumes, les prostituées sont considérées comme des gens de faibles moralités, impures physiquement et mentalement, de ce fait sont très souvent rejetées.
Aussi, Fatou a été victime de marginalisation (illustration page 15)

Solidarité : Dans ce roman, il se dégage une certaine solidarité entre les prostituées. (Illustration page 104)

La politique : le thème de la politique est dominante dans ce roman.En effet, au cours de notre études, nous avons rencontrés de hautes personnalités tels que le président de la république d’Ourcy, le ministre des affaires, le ministre de l’éducation nationale, le préfet maire et plein d’autres.
Nous avons aussi Yida, député du 13ème arrondissement de Koubry et président du parti du song.Nous notons ainsi que presque la moitié des clients de Fatou Zalme étaient des gens de hautes personnalités (Illustration page 22, 117)

L’escroquerie : Dans ce roman se dégage également une certaine forme d’escroquerie.Comme son nom l’indique, c’est une manière illégale de tirer profit sur une personne en le trompant.Fatou Zalme c’était ainsi associée à un imam pour escroquer les gens (Illustration page 111)

Les remords : Fatou Zalme vue que sa vie était faites de la prostitution et de la marginalisation.N’ayant pas tirée grand-chose de ce métier sans vocation elle eut des remords et se confesse auprès de Mita Wogada.C’est ainsi que tout au long du roman, la confession de Fatou Zalme est plus évidente jusqu'à sa tentative de suicide.

ETUDE DES PERSONNAGES

PERSONNAGES PRINCIPAUX

Fatou Zalme : Elle est le personnage principal de ce roman.Elle est de teint clair et de grande taille .Elle est la mère de Ham et le chouchou des Hommes.Elle se prostituait dans le but de subvenir à ses besoins financiers.C’est elle aussi qui raconte sa vie dans le roman.

Mita Wogada : Il est le onzième amant de Zalme (page 16).Fatou Zalme le considérait comme son frère.Il était le confident de Fatou Zalme.

PERSONNAGES SECONDAIRES

Ham : il est le fils de Fatou Zalme.Il est l’une des causes de la marginalisation de celle-ci.

Bala Tondé : il avait de beaux yeux, de frêles épaules.Il a enceinté Fatou Zalme lorsqu’il était en classe de 1ère.Il fuit ses responsabilités à la naissances de Ham.Après son retour de Tachkent il se maria à une autre fille mère en reniant son fils.

Hedy zougmore : Prostituée de son état, c’est elle qui entraînera Fatou Zalme dans la prostitution.

Yida : il était, le président du parti de song.Il était l’un des clients de Fatou. Il était infidèle à sa femme et au peuple.

Bondo Sama : C’était un syndicaliste.Il a été l’un des clients de Fatou Zalme. Elle était enceinte de lui mais accoucha malheureusement d’un mort-né.


AUTRES PERSONNAGES

La famille de fatou zalme : est composée par son père, sa mère, et son frère.Ils étaient contre le métier de fatou et son mariage avec l’handicapé et Godefroy Deschamps.
Tata : épouse de Yida, elle était contre la relation de fatou et son mari Yida.Elle était l’ancienne secrétaire permanente de l’association des femmes d’Ourcy.
Godefroy Deschamps : travaillait dans une association villageoise.Il voulait épouser Fatou zalme mais cela fut un échec.
Paul de Philipine : était le témoin de Godefroy Deschamps lors de son mariage.
Paradis confort : témoin de Fatou Zalme.
Eva la coquette : fille de joie et copine de fatou, elle la trahit en sortant avec un de ses clients.
Les clients de Fatou Zalme : ce sont le président de la république d’Ourcy, le ministre de l’éducation nationale d’Ourcy, le ministre des affaires étrangères, le maire et plein d’autres.

EVOLUTION DE L’INTRIGUE

vie paisible à l’adolescence
rencontre de Bala Tondé
amour
grossesse
rejet des parents
naissance de Ham
prostitution
remords
prise de comprimés
confession
tentative de suicide
Hôpital
sauvée de justesse.

RELIGION ET CROYANCE

La famille de Fatou Zalme croyait à l’islam.Malheureusement, celle-ci ne croyait pas en la religion musulmane puisqu’elle se prostituait.

BILAN D’ENSEMBLE

Ce qui nous a marqués : Nous avons remarqué que l’auteur utilise un registre de langue soutenu, aussi le roman est riche en proverbes.Nous avons remarqué aussi que les prostitués étaient solidaires entre elles et que la plus part des clients de celle-ci sont des grands hommes politiques.

Les leçons à retenir : les filles doivent éviter au maximum les rapports sexuels avant le mariage pour ne pas être confronté aux problèmes de Fatou Zalme.
Aussi, les garçons doivent prendre leurs responsabilités face aux actes qu’ils commettent.

PROVERBES
- Celui qui dort avec une tortue, ne se plaint pas de ces mauvaises odeurs.
- Il faut aller droit au marigot au lieu de le contourner.
- La vérité rougie les yeux mais ne les crève pas.


CONCLUSION

L’œuvre de PATRICK G ILBOUDO nous a permis d’avoir un bref aperçut sur la vie d’une prostituée.Nous pensons que cette œuvre est digne d’intérêt en ce qui concerne les faiblesses de la société.

mercredi 23 avril 2008

Une vie de Boy de Ferdinand Oyono

INTRODUCTION

L’oeuvre romanesque de Ferdinand Léopold Oyono « Une vie de boy » est une œuvre négro-africaine parue en 1956.Cette œuvre nous relate la vie d’un jeune nègre du nom de Toundi Ondoua pendant la colonisation.Ce roman dénonce l’injustice des blancs à l’égard des noirs.

PRESENTATION DE L’ŒUVRE

PRESENTATION DE L’AUTEUR

BIOGRAPHIE

Né en 1929 à Ebolowa dans la province du Sud au Cameroun, Ferdinand Oyono poursuit au lycée de Provins en France des études commencées au lycée de Yaoundé.Il réussit des études supérieurs de droit à la SORBONE avant d’entrer à l’Ecole National d’Administration (ENA) de Paris en section diplomatique.
Il débute en 1959 une brillante carrière de haut fonctionnaire avant de devenir ambassadeur du Cameroun dans divers pays (à New York, en Algérie, en Libye, en Grande-Bretagne et en Scandinavie).A partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires Etrangères et la culture.

BIBLIOGRAPHIE

A la fin des années 50, Ferdinand Oyono publie en langue française 3 romans qui ont trait à la vie quotidienne en Afrique à l’époque coloniale.
Ces trois romans sont :
- Une vie de boy publié en 1956
- Le vieux nègre et la médaille publiée en 1956
- Chemin d’Europe publié en 1960

Ferdinand Oyono n’a pas exploré d’autres sujets en cessant d’écrire depuis 1960.

PRESENTATION DE L’ŒUVRE

Le roman est composé de 185 pages et est divisé en deux parties dont la première qui s’intitule « 1er cahier de Toundi » va de la page 15 à la page 106 et la 2ème intitulée « 2ème cahier de Toundi » va de la page 107 à 185.

L’INTRIGUE

RESUME DE L’ŒUVRE

Une vie de boy de Ferdinand Oyono est une œuvre qui nous relate l’histoire d’un jeune nègre du nom de Toundi qui s’enfui vers Fia ou se trouvait le père blanc suite à une bastonnade de son père.Celui-ci le conduisit à l’église St Pierre de Dangan où il devint le servant de messe et son boy.Il le baptisa sous le nom de Joseph et l’apprit à lire et a écrire.Après la mort du père blanc, il devint le boy du commandant.Là il commence encore une nouvelle vie mais sera plus tard confronté à de multiples problèmes qui le conduiront à la mort suite à un vol commis par sa camarade Sophie, la maîtresse de l’ingénieur agricole.

EVOLUTION DE L’INTRIGUE

Bastonnade infligée par son père.
refuge chez le père Gilbert.
Mort du père Gilbert.
père Vandermayer.
Nouveau maître : le commandant.
arrivée de Suzy
accusation de Toundi
arrestation de Toundi
maltraitance
mort de Toundi.


ETUDE THEMATIQUE

THEME PRINCIPAL

La ségrégation raciale : nous constatons dans notre roman que les blancs se considéraient supérieurs aux noirs.Cela se voyaient par la séparation des habitats (quartier blancs et quartier noirs) et aussi dans le domaine spirituel. (Illustration page 53-54)

THEMES SECONDAIRES

La violence : Elle se manifestait surtout dans les prisons.Les noirs étaient maltraités par les blancs sur leur propre terre.Il n’avaient aucun traitement de faveur alors qu’ils prônent l’amour du prochain.Le régisseur de prison faisait battre les noirs soupçonnés d’avoir commis un crime qui, souvent, sont faux.

L’infidélité : Dans le roman, l’infidélité régnait au sein des blancs.Nous pouvons prendre comme exemple la femme du commandant qui le trompait avec Mr Moreau le régisseur de prison.(Illustration page 101-102).

Religion et croyance : Ils étaient de religion chrétienne et croyaient en Dieu.Ils assistaient à la messe tous les dimanches.

La solidarité : Les noirs étaient solidaires entre eux.Cela s’est remarqué, lors de l’arrestation de Toundi avec les multiples visites qu’il a eut. (Illustration page 174-176)

ETUDE DES PERSONNAGES

PERSONNAGE PRINCIPAL

Toundi Ondoua : C’est le personnage principal dans ce roman.Il était Camerounais d’origine et il appartenait à la race des mangeurs d’hommes.Il était petit quand il s’est enfuit de chez son père suite à une bastonnade de celui-ci à la veille de son initiation.Il se réfugia chez un père blanc qui le baptisa sous le nom de Joseph et l’apprit à lire et à écrire à la paroisse St pierre de Dangan.Il fut boy du commandant après la mort du père Gilbert.Il était courageux, travailleur et aimé par tout le monde.Sa vie se termina par une fuite vers la guinée Espagnol.

PERSONNAGES SECONDAIRES

Père Gilbert : Homme blanc, aux cheveux semblables à la barbe de maïs, il s’habillait généralement d’une robe de femme.Prêtre, c’est lui qui apprit à Toundi a lire et à écrire et il était considéré comme le deuxième père de Toundi.Il était aimé par tous les indigènes de la paroisse.Il est mort suite à un accident par une branche d’un fromager géant sur la route de Dangan.

Père Vandermayer : Il est l’adjoint du père Gilbert.C’est lui qui le remplaça après sa mort.Il célèbre la messe aux grandes fêtes, et à la plus belle voix de la mission.Il est drôle et aime son métier.Il est aussi censeur des boys et des fidèles de la paroisse, mais les indigènes ne l’aimaient pas.C’est lui qui a présenté Toundi au commandant.

Le commandant : Homme musclé et trapus.Il a une mauvaise tête mais à un bon cœur.Il aimait ses boys et était respecté par tous.Il aimait également son métier.Il donnait souvent des conseils à Toundi et fut le deuxième et le dernier maître de Toundi.

Gosier d’oiseau : Il est le commissaire de police et semait la terreur à Dangan.Les nègres ne l’aimaient pas c’est pour cela qu’ils l’ont surnommé Gosier d’oiseau à cause de son cou interminable et souple comme un pique-bœuf.

Suzy : C’est la femme du commandant.C’est une belle femme blanche aux cheveux de couleur d’ébène, elle à des yeux d’antilope à la peau rose et blanche comme l’ivoire et de petites mains moites. (Son sourire est rafraîchissant comme une source, son regard est tiers comme un rayon de soleil couchant).Elle trompait son maris avec Mr Moreau.

Sophie : jeune, belle qui aimait l’argent.Elle était la maîtresse de l’ingénieur agricole et en même temps la boy cuisinière.C’est elle qui causa l’arrestation de Toundi en volant l’argent chez son amant.

L’ingénieur agricole : c’est l’amant de Sophie.C’est lui qui accusa Toundi d’avoir été le complice de Sophie.

Mr Moreau : C’est le régisseur de prison et l’amant de Suzy, la femme du commandant.C’est lui qui faisait maltraiter tous les noirs qu’on accusait avec ou sans preuve.

AUTRES PERSONNAGES

Baklu, Kalisia, Obebé, Mundin, La sœur de Toundi, le beau frère de Toundi, le cuisinier et le garde.
BILAN D’ENSEMBLE

Ce qui nous a marqués : La mort du père Gilbert, l’arrestation et la mort de Toundi nous marquèrent beaucoup.

Leçon à retenir : la leçon qu’on peut tirer de ce roman est que la gourmandise conduit lion même jusqu’à la mort.

Proverbes et phrases : l’auteur a recours à plusieurs proverbes et phrases pour se faire comprendre :
- Le lion aurait-il attendu le départ du berger pour venir dévorer la brebis ? (page 95)
- La femme est un épi de maïs à la portée de toute bouche pourvue qu’elle ne soit pas édentée (page 108).
- Le chien du roi est le roi du chien (page 32)
- La vérité existe au-delà des montagnes, pour la connaître il faut voyager.
- L’eau ne remonte pas à sa source (page 88)


CONCLUSION

L’œuvre de Ferdinand Oyono nous a permis d’avoir une notion sur les conditions faites aux noirs pendant la colonisation.Ceux-ci étaient exploités et maltraités et d’autres mouraient injustement, comme le cas de Toundi.Mais les blancs avaient-il besoin d’autant de violence pour pouvoir s’incruster chez les noirs ?

dimanche 20 avril 2008

les réalités de la société moderne dans Tribaliques

INTRODUCTION

Paru en 1971 aux éditions Clé Yaoundé, Tribaliques est un recueil de huit nouvelles.Cette œuvre de Lopès a remporté le grand prix littéraire de l’Afrique Noire en 1972.Henri Lopès, à travers les différentes nouvelles, nous fait les peintures de l’Afrique après les indépendances.Notre travail portera sur les réalités de la Sociétés moderne dénoncées dans cette œuvre.

BIOGRAPHIE

Né le 12 septembre 1937 à Léopoldville à Kinshasa,, Henri Mari Joseph est congolais( Brazza).Il fit ses études primaires à Brazza et à Bangui.Lopès poursuit ses études secondaires dès 1949 à Nantes puis ses études supérieures à Paris où il obtient sa licence en lettres en 1962.Muni d’une licence d’un D.E.S d’histoire en 1963, il enseigne aussitôt dans les lycées de la région parisienne de 1963 à 1965.Il fut membre du comité exécutif de la fédération des Etudiants d’Afrique noire en France et président de l’association des Etudiants congolais de 1957 à 1965.En 1965, Lopès retourne à Brazzaville où il enseigne l’histoire à l’école supérieures de l’Afrique Centrale.Il devient rapidement directeur général de l’enseignement du Congo de 1967 à 1968 puis ministre de l’éducation nationale de 1969 à 1971.En 1972, Henri est nommé ministre des affaires étrangères puis premier ministre de 1973 à 1975.De 1977 à 1980 il est ministre des finances.

BIBLIOGRAPHIE

- Tribaliques (recueil) 1971 éditions de Yaoundé.
- La nouvelle romance, en 1975
- Sans tam-tam en 1977
- Le pleurer – rire en 1982 présence africaine.
- Du côté du Katanga, vous qui pleurer, le mulâtre, avec Vent révolté de 1961 à 1963(Ouvrages collectif sous la présence de Edgard Fauvre, Editions UNESCO FAYARD)

PEINTURE POLITIQUE DE L’AFRIQUE APRES LES INDEPENDANCES.

LE TRIBALISME

Le tribalisme est un fléau social fondé sur la tribu.Ce fléau est dénoncé à plusieurs reprises dans ce recueil. Il se présente ainsi sous deux aspects :
MEFIANCE INSTINCTIVE A L’EGARD DES ETRANGERS : Gouverné par des cadres européens, l’Afrique après les indépendance connaît une certaines méfiance à l’égard des étrangers.Malgré l’effort des étrangers pour une nation, le comportement des indigènes était la distance.Cela se manifeste entre les individus exerçant un même métier, une même spiritualité et une même formation.Cela se perçois donc à la page 72 et 73.
LE FAVORITISME : Le favoritisme excessif est une caractéristique fondamentale de l’Afrique après les indépendances.Cette expression désigne alors la tendance à accorder des faveurs injustes ou illégales à un individu.Page 96.

L’ARRIVISME : Cette notion désigne le comportement de tous ceux qui tentent par tous les moyens de réussir ou d’atteindre leur but sans tenir compte des autres.Il est fréquent et se présente sous diverses formes :
LA DEMAGOGIE : attitude consistant à flatter un groupe ou une assemblée pour gagner sa faveur ou accroître sa propre popularité.Dans ce recueil, elle est illustrée dans la troisième nouvelle où Monsieur le Député prononce la nécessité de libérer la femme lors de ses discours.Cependant son comportement envers sa femme et ses enfants était totalement le contraire (page 54- 56).
LA DELATION : c’est la dénonciation inspirée par les motifs méprisables.Cette notion est illustrée à la page 101 et 83.

L’ARBITRAIRE ET L’ABUS (page 96-97)

L’arbitraire est un agissement non conforme à aucune règle ni à la loi.Il est dicté par les caprices de l’individu.Chaque acte arbitraire peut ainsi être assimiler à l’abus de pouvoir.

LES REGIMES POLITIQUES

Ici nous constatons que l’Afrique après les indépendances était gouverné par un pouvoir socialiste.Cette forme de régime politique était beaucoup appréciée.Cependant le communisme était rejeté. (Page 16 et 107 et 111).


PEINTURE SOCIALE DE L’AFRIQUE APRES LES INDEPENDANCES.

Après les indépendances, plusieurs fléaux sociaux marque l’Afrique :

LA JEUNESSE : En général, nous constatons que le comportement des jeunes est inappréciable.En effet, nous remarquons que les filles s’intéressent plus aux hommes qu’à leurs études.Quant aux étudiants, ils se préoccupaient beaucoup plus de l’ambiance, du divertissement et négligent leurs études.Nous pouvons constater cela à la page 30 avec le cas de Samba.Il ‘y en avait néanmoins qui sont ambitieux.C’est l’exemple de Mbâ, Elo et Mbouloukoué ainsi que Raphaël et Kodia.

LA CONDITION FEMININE : Deux grandes réalités précisée dans ce recueil expliquent la condition de la femme dans la société : l’exploitation de la femme et la prostitution :
- l’exploitation de la femme : dans la société les conditions de vie de la femme sont défavorables.Il y a l’exemple de la femme de Mr le Député qui était soumise à l’exploitation au mépris de son mari.Nous pouvons illustré cela à la page 91.IL y avait aussi Carmen qui était exploitée misérablement par sa patronne.
- La prostitution : dans cette œuvre nous constatons que la prostitution concerne non seulement les filles mais aussi les femmes liées surtout à leur situation.

La prostitution des jeunes filles : la prostitution des jeunes filles étudiantes est encore pire car nombreuses des filles ne pouvant pas s’en sortir financièrement s’adonnent à la délivrance.Elle est illustrée à la page 15 et aussi à la page 60 avec les serveuses de Marguerite.
La prostitution des femmes : les femmes veuves et célibataires ne se distinguaient pas des jeunes filles.C’est le cas de Marie Thérèse qui est la maîtresse de Mr le Député.Il y a aussi Marguerite, veuve qui est propriétaire du bar ‘’ venez – voir’’, qui se prostituaient avec les personnalités du pays ainsi que les étrangers.Elle a ainsi charmé le ministre de l’énergie pour avoir l’électricité dans son bar (page 60- 61)


LA MISERE : la misère est presque envisageable dans toute les nouvelles de ce recueil.Celle-ci se présente comme un fléau fondamental de la société moderne.Dans la nouvelle, elle est la cause de la fuite des cerveaux ainsi que la prostitution des jeunes filles étudiantes.Elle est aussi illustrée dans la nouvelle six ou Carmen va subir les vrai apparences de cette misère jusqu’a perdre son enfant (page 97)

LES RESISTANCES DE LA SOCIETE TRADITIONNELLE : A travers toutes les nouvelles de ce recueil on rencontre essentiellement trois grandes manifestation des résistances de la société traditionnelle :
les recours au fétichisme : dans ce recueil, de nombreuses personnes font recours au fétichisme en vue de résoudre leurs problèmes.Le fétichisme était ainsi vu dans la société africaine comme une force pouvant subvenir aux besoins sociaux ! Il est illustré à la page 39 ; 87-88 et 98.
La puissance de la famille : un effet notoire illustré par l’auteur de ce roman est la puissance de la famille.Dans la société africaine la famille à une grande puissance sur chaque individu.En effet personne ne peut prendre une décision quelconque sans l’accord et la consultation de la famille.Nous pouvons donc dire qu’en Afrique toute personnes vie pour et par sa famille.Cela se dépeint donc à la page 22 page 48 t à la page 88.
La perte de certaines vertus : Les comportements, attitudes, réactions des personnages au fil des nouvelles de ce recueil selon leur situation et leur ambitions expriment la disposition de la solidarité, l’honnêteté, la dignité et la sagesse africaine.


CONCLUSION

Dans cette œuvre, Henri Lopès évoque avec un esprit critique le comportement de certains personnages et les régimes politiques de l’Afrique après les indépendances.Il y a donc l’ambition de rétablir les vertus et les valeurs morales des africains.

samedi 19 avril 2008

Bout de bois de Dieu: la revolte

INTRODUCTON

Le roman « Les bouts de bois de Dieu » est une œuvre littéraire africaine sous l’ère coloniale.L’auteur s’inspire d’un fait réel : La grève des cheminots du Dakar – Niger qui a eu lieu à Dakar, Thiès, Bamako, d’octobre 1947 à mars 1948.L’auteur dévoile les motifs qui ont poussé les cheminots à interrompre le travail durant 5 mois.Les employés Noirs étaient désavantagés par rapport a leur collègues européens qui jouissaient de privilèges sans commune mesure.


LA GREVE

CAUSES DE LA GREVE

La grève avait pour origine de nombreuses revendications comme :
- L’augmentation des salaires : les ouvriers Noirs voulaient la même grille salariale que les employers blancs.Page 24
- Allocations familiales : les employeurs refusaient de leur donner ces sommes qui étaient le fruit de leur cotisation car estimant qu’ils avaient beaucoup d’enfants du fait de leur polygamie.Page 280
- La retraite :
- Le droit d’avoir leur propre syndicat : c’est la cause principale qui a entraîné la grève.Il avaient créer leur syndicat pour défendre leur intérêt parce que leurs employeurs les surexploitaient.
- Il y avait aussi le rappel des salaires et le recrutement de 4000 auxiliaires.

L’ORGANISATION DE LA GREVE.

La grève était structurée en syndicats au nombre de 3 qui se trouvaient dans les principales ailles.Des permanences sont mises en place pour gérer la grève.La distribution de rations alimentaires permet d’éviter une aggravation de la famine.De diverses actions de solidarité venant des centrales syndicales d’autres pays renforcent les capacités morales et matérielles des grévistes et les incitent à poursuivrent la lutte.Page 119

LES DIFFERENTS PARTICIPANTS A LA GREVE.

LES HOMMES

- Bakayoko : Il était le meneur de la grève.Il soutenait moralement et appuyait financièrement les grévistes grâce aux dons de C.G.T française. Page 289
- Tiemoko : militant de la première heure à Bamako, il incitait les habitants à poursuivre la lutte et était l’instigateur du procès de Diarra.
- Lahbib : par sa maîtrise de soi, la crédibilité qu’il inspirait et par ses propos réfléchis, il sera d’un appui incontestable à Bakayoko.page 290.

LES FEMMES.

- Dieynaba : Engagée des la première heure, c’est chez elle que seront soignés les blessés de la grève.page 56
- Maïmouna : Aveugle elle encourageait les femmes par ses complaintes notamment lors de la marches des femmes de Thiès à Dakar.page 310.
- Penda : fille de mauvaise vie, elle était comparable à Bakayoko.Elle était aussi chargée de superviser la répartition de la nourriture entre les femmes de Thiès.page 222
- Mame Sofi : elle était la stratège des femmes de Dakar car elle trouvait des ruses pour résister face aux Européens.page 179 – 180.

LES ENFANTS

- Adjibidji : Elle représentait une partie de la motivation de la grève.Dans les mesures où Bakayoko voyait en elle l’avenir qu’il faut défendre à tout prix afin de préserver ses droits et ceux des autres enfants.page 21.
- Magatte et sa bande : Ils contribuaient aussi à la survie des familles car ils rapportaient de la nourriture volée aux blancs et aux boutiquiers.page 247



LES CONSEQUENCES

LES CONSEQUENCES NEGATIVES

Cette grève par sa durée a entraîner de nombreuses répercutions.La famine a ainsi fait son apparition.Les grévistes n’avaient plus accès aux vivres puisque les dirigeants de la Régie avaient interdits aux commerçants de les leur fournir (page 336,217).Notons ainsi que les habitants n’avaient plus d’eau à boire (page 84, 336).En plus de cela, la grève a occasionnée des morts à l’instar de Penda, Samba N’Doulougou qui sont tombés sous les balles des policiers à l’entrée de Dakar.(Page 313)

LES CONSEQUENCES POSITIVES.

La lutte des cheminots a apportée de profonds bouleversements.Tout d’abord, les ouvriers ont eu gain de cause suite à leurs revendications.page 364.
Ensuite au niveau des femmes, il eut la revalorisation de leurs conditions et un renforcement de la solidarité entre elles.page…

LES SOLUTIONS

Les solutions qui mirent fin à la grève sont :
- La marche des femmes tout au long des 80 Km qui séparent Thiès de Dakar.Par cette marches, elles réussiront à porter la grève en haut lieu.page 296.
- Le franc-parler de Bakayoko et sont talent d’orateur aidé de Lahbib réussiront à unir les participants de la grève et à faire revenir les Européens sur leurs décisions.page 364.

CONCLUSION

Ce roman de critique sociale qui a pour arrière plan un évènement historique remet en question le système colonial.Le caractère authentique des personnages et le style engagé de l’auteur en font un chef œuvre des belles lettres africaines.

vendredi 18 avril 2008

Germinal d'Emile Zola : présentation de l'oeuvre

INTRODUCTION

Roman de la lutte des classes, Germinal, en ayant soulevé des thèmes sensibles comme la question sociale est devenu le symbole du roman politique dans la littérature française.Puissant, poignant, émouvant…. Germinal a marqué des générations de lecteurs et de militants.De plus, grâce à sa véracité (Emile Zola s’est documenté dans les mines) il se veut également être un document important sur les rebellions et l’arrivée de marxisme en France.

L’AUTEUR ET L’ŒUVRE

BIOGRAPHIE

Né à paris en 1840, ZOLA fait ses études dans le sud de la France à Aix en Provence (ou il est condisciple de Cézanne) et à Paris.Après son échec au baccalauréat, il entre à la librairie Hachette pour ficeler les paquets.Remarqué pour son intelligence, on lui confie le service de la publicité, ce qui lui permet de côtoyer les célébrités littéraires de l’époque.Il se lance dans le journalisme en écrivant des articles sur l’art et la politique.En 1898, dans le journal l’Aurore, il publie « j’accuse » lettre ouverte au président de la république, dans laquelle il prend la défense d’Alfred DreuyFus, officier juif accusé à tort de trahison.Cette intervention aura un grand ralentissement et sera déterminante pour la réhabilitation de DreuyFus.Condamné pour diffamation à un an de prison, ZOLA s’exile en Angleterre ( 1898-1899).
Emile Zola meurt le 29 septembre 1902 à paris, asphyxié dans des conditions mystérieuses : accidents, agissement criminels ? Le cinq octobre enterrement d’Emile ZOLA au cimetière Mont martre accompagné par une foule immense.En 1908, les cendres d’Emile Zola sont transférées au panthéon.

BIBLIOGRAPHIE

1864 : Les contes de Ninon (recueil de nouvelles)
1865 : La confession de Claude (roman, autobiographie)
1867 : Thérèse Raquin
1868 : Madeleine Férat
1870 : La fortune des Rougon Macquart
1871 : La curée
1873 : Le ventre de Paris
1874 : La conquête de Plassans
1875 : La faute de l’abbé Mouret
1876 : Son excellence Eugène Rougon
1877 : l’Assommoir
1878 : Une page d’amour
1880 : Nana et les soirées de Medan
1882 : Pot bouille et le capitaine Burle
1883 : Au bonheur des dames
1884 : Naïs Micoulin et la joie de vivre
1885 : Germinal
1886 : L’œuvre
1887 : La terre
1888 : Le rêve
1890 : La bête humaine
1891 : L’argent
1892 : la Débâcle
1893 : Docteur Pascal, dernier volume des Rougons Macquart
1894 : Lourdes
1896 : Rome
1898 : Paris
1899 : Fécondité
1900 : Travail
1901 : La vérité en marche
1903 : Publication posthume de vérité

L’ŒUVRE

GERMINAL est un roman de 503 pages constitué de 7 parties formées chacune de 5 à 7 chapitres.
1ère partie : Elle commence de la page 7 jusqu’à la page 72.Elle traite de l’arrivée d’Etienne au voreux et de la vie quotidienne des mineurs (dans le roman).

2ème partie : de la page 73 à la page 130.Elle parle de la vie des bourgeois.

3ème partie : de la page 131 à la page 190.Elle traite de l’amitié d’Etienne et de Catherine et genèse de la grève.

4ème partie : de la page 191 à la page 280.Elle parle de l’éclatement de la grève.

5ème partie : de la page 281 à la page 354.Elle traite des manifestations de la grève suivies des drames

6ème partie : de la page 355 à la page 415.Elle traite de l’amplification des drames

7ème partie : de la page 417 à la page 503.Elle parle de l’éboulement du voreux et du départ d’Etienne pour Paris.


RESUME DE L’ŒUVRE

Un jeune chômeur, Etienne Lantier, se fait embaucher aux mines de Montsou, dans le nord de la France.Il fait la connaissance d’une famille de Mineurs, les Maheu, et tombe amoureux de leur fille Catherine.Mais celle-ci qui n’est pas insensible à Etienne, est ma maîtresse d’un ouvrier brutal, Chaval.
Etienne est révolté par les misérables conditions de vie des mineurs et quand la compagnie des mines alléguant la crise économique décide de baisser les salaires ; sa révolte s’exaspère.Rêvant d’une société juste, il propage des idées révolutionnaires et pousse les mineurs à la grève.
Les semaines s’écoulent.Les grévistes affamé se déchaînent en une bande enragée aux cris de : « du pain ! Du pain ! ».
Mais l’armée intervient, et les mineurs se résignent à reprendre le travail.C’est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste sabote la mine.Les galeries inondées s’effondrent.De nombreux mineurs périssent.Etienne se trouvent bloqué avec Catherine et Chaval.Ce dernier le provoque.Etienne le tue et devient l’amant de Catherine qui meurt d’épuisement dans ses bras.
Etienne, sauvé, part pour Paris.Il a perdu ses illusions mais a le cœur plein d’espoir.Il sait qu’un jour viendra ou la force ouvrière, encore en germination, s’organisera pour venir à bout des injustices.


ETUDE DES PERSONNAGES

Le « partie rouge »

LE HERO : ETIENNE LANTIER.

C’est avec lui que s’ouvre et se ferme le livre.Né en 1846, il est le fils de Gervaise Macquart et de son amant Auguste Lantier.Dès l’âge de 12 ans, il travail comme apprenti dans une fabrique de boulons.Par suite, il est envoyé à Lille et devient mécanicien, au début de Germinal, Etienne a 21 ans.Etienne est un jeune garçon très brun, joli homme, l’air fort malgré ses membres menus.Catherine le trouve joli avec son visage fin et ses moustaches noires.Dernier enfant d’une race alcoolique, il est possédé par un mal héréditaire.Il souffre dans sa chair de toute cette ascendance trempée et détraquée d’alcool.Il devient méchant et même a envie de tuer quand il boit.Lorsqu’il arrive à Montsou, il est naïf, timide et n’a guère l’expérience des femmes.

PERSONNAGES PRINCIPAUX

CATHERINE : C’est une jeune fille de 15 ans, glette aux cheveux roux, le teint blême de son visage était déjà gâtée par les continuels lavages au savon noir.Elle a de grands yeux, d’une limpidité verdâtre d’eau de source dont le visage noir creusait encore le cristal.Courageuse, elle se levait a 4 heurs du matin pour préparer le maigre déjeuner de la famille.Elle est l’objet de rivalité entre Etienne et Chaval, un homme jaloux et violant.

CHAVAL : De son prénom Antoine, il est grand maigre de 25 ans, osseux.Ses moustaches et sa barbiche rouge flambait dans son visage noir au grands nez en bec d’aigle.Par contraste, Chaval est le rival entreprenant d’Etienne.D’abord triomphant, il sera vaincu par Etienne.C’est aussi le « traître », le jeune qui refuse de participer à la grève et qui trahi par ambition pour devenir porion.
Chaval se caractérise par ses revirements, son instabilité affective : d’abord hostile à la grève, puis décide à y participer lors de la réunion du plan des dames, il est rallié à la cause patronale, sous l’influence de Denneulin, se révèle provocateur et briseur de grève.

SOUVARINE : Machineur au voreux, il est logé chez Rasseneur dans la chambre voisine d’Etienne. »Il devait avoir une trentaine d’année mince, blond, avec une figure fine encadrée de grands cheveux avec une barbe légère.
Il aimait échanger avec Etienne.Cependant, il était anarchiste et sa philosophie était de tout détruire et voir un nouveau monde émergé.Il sera responsable de l’inondation de la mine.
PERSONNAGES SECONDAIRES

MAHEU ( TOUSSAINT) : c’est un bon ouvrier, consciencieux qui travail dur dans les difficiles conditions de la mine.Il fut trouvé digne d’être le médiateur lors de la rencontre avec Monsieur Hennebeau.Il est âgé de 40 ans et père de 7 enfants.

MAHEUDE (CONSTANCE) : C’est l’épouse de Maheu.Elle est une brave femme compréhensive.Elle est âgée de 39 ans et mère de 7 enfants (Zacharie, Catherine, Jeanlin, Alzire, Henri, Léonore et Estelle).Elle prend la tête du cortège des grévistes et pousse son mari à jeter des briques aux soldats qui gardent la fosse.

JEANLIN : il est petit aux membres grêles, les yeux verts et de larges oreilles.Il est galibot dans la mine.Malicieux, risée, brutal, il est toujours à la recherche de ce qu’il pourrait faire comme mal.Il a 11 ans. Page 309 ; page 267.

BONNEMORT : de son vrai nom Vincent Maheu, c’est le grand-père de la famille Maheu.Dès l’âge de 8 ans, il est galibot, puis herscheur à 18 ans et enfin, il va être charretier.Il est âgé de 58 ans.

« Parti bleu » les bourgeois

PHILIPE HENNEBEAU : il est le directeur général des mines de Montsou.Issu d’une famille pauvre, orphelin, il a fait l’école des mines pour devenir ingénieur.Il a épousé la fille d’un riche filateur d’Arras, mais époux malheureux, trahi par sa femme qui le trompe avec son propre neveu Négrel.Il connaît une autre forme de misère que celle des mineurs, la mineurs morale.

LEON GREGOIRE : Il est âgé de 60 ans, et il est entièrement actionnaire de la compagnie de Montsou.La grève ne l’inquiète pas et il refuse à admettre que la situation est grave.Pour se donner bonne conscience il fait quelques aumônes.

ETUDES THEMATIQUES

LES THEMES PRINCIPAUX

LA GREVE : La misère des ouvriers , les mauvaises conditions de vie et de travail, la baisse des salaires sera les causes principales de déclenchement de la grève.Les mineurs espéraient avoir gain de causes en optant pour une grève pacifique avec refus de redescendre dans les mines.Mais, ils vont très vite se rendre à l’évidence que le patronat ne les écoutait pas.Ils vont alors entamer des séries de marches et de sabotages des installations des mines afin de forcer la main du patronat et d’empêcher ceux qui veulent descendre de le faire.Ces marches vont parfois dégénérer à des affrontements contre les soldats.Lors d’une marche, les soldats vont tirer sur les mineurs, ce qui va causer la mort de plusieurs mineurs.Cette marche va aussi déterminer l’arrêt de la grève et le retour des mineurs dans les fosses.début de la grève page 179, violence de la grève page 306-350.

LA MISERE : la misère des ouvrier est largement commentée durant tout le long de l’œuvre.Tout d’abord avant la grève, on peut constater cette misère à travers les conditions de logements des mineurs.Ils vivaient dans de petites maisons, très petites pour le nombre de personne dans la famille.Par exemple chez les Maheu, ils étaient au nombre de dix ( 10) et ils étaient obligés de se coincer de telle sorte qu’a l’intérieur il fasse chaud qu’à l’extérieur de la maison il faisait très froid.Leur maisons étaient aussi coincées ce qui fait que l’on pouvait savoir ce qui se passe chez les voisins.Pendant la grève cette misère va aller en accroissant, les mineurs n’auront plus de quoi se soigner.Ils seront obliger de vendre leurs biens pour pouvoir acheter un peu de pain.Les femmes allaient mendier s’endetter auprès de Maigrat pour nourrir leur famille.(illustration à la page 17/ début de la misère pendant la grève page 167-248)

THEMES SECONAIRES

L’AMOUR : l’éducation sentimentale d’Etienne se poursuit en même temps que son apprentissage.Maheu lui avait appris son nouveau métier, sa fille Catherine va lui révéler progressivement l’amour.L’aîné des Maheu se mariant, Zacharie, Etienne se voit proposer la possibilité de loger chez eux.Il accepte.Il est désormais plus souvent avec Catherine et sa forte amitié pour elle se transforme peu à peu en désir ardent.Ce désir est réciproque, mais rien ne se passe.Entre temps elle sera mise avec Chaval dès sa quinzième année.Elle s’unira a Etienne après le meurtre de Chaval quelques instants avant de mourir elle-même.Elle meurt à 16 ans et connaît presque en même temps l’amour et la mort.Illustration page 488.

LA TRAHISON : c’est au plan des dames, une « vaste clairière qu’une coupe venait d’ouvrir » que les organisateurs de la grève ont choisit de situer la réunion clandestine.Chaval n’est plus écouté.Rasseneur n’intéresse personne…. Etienne s’impose.Comme meneur incontesté.Les mineurs le suivent en partageant ses opinions.La reconduction de la grève est décidée et les mécontents décident de se rendre le lendemain à la fosse Jean Bart, encore en activité pour saccager les installations des « traîtres ».
Chaval tente de sauver sa popularité en les y entraînant : « venez demain à jean Bart et vous verrez si je travail ».
Denneulin apprend que sa fosse se met en grève et tente de convaincre les mineurs de descendre.Il sait que si la grève éclate chez lui, la compagnie avalera sa mine.Il à l’ingénieuse idée de corrompre Chaval.Il voit en lui le meneur et lui propose un poste de chef si la grève est évitée.Personnage égoïste et avide de pouvoir, Chaval accepte et met un terme à la révolte : il trahit Etienne et les mineurs de Montsou.

LA DEBAUCHE : l’acte sexuel était dépourvu de sens.Le soir venu ça et là dans les herbes, des couples de défoulaient sans être inquiets de personnes.Dans les maisons, les femmes avaient deux hommes, un la nuit et un autre la journée.Illustration de la Débauche page 248, 327)

LA SOUFFRANCE : l’angoisse, la tristesse et le deuil sont là, les sentiments qui envahissent le cœur des mineurs.Dans l’œuvre, celle qui va le plus souffrir c’est sans conteste la Maheude.Elle va perdre son mari, Catherine, Zacharie et la petite Alzire.Elle va être obligée malgré tout cela de retourner à la mine pour pouvoir nourrir le reste de la famille.Illustration de souffrance page 248.

LA SOLIDARITE : grâce à la révolte,il va se manifester un sentiment de fraternité et de solidarité entre les mineurs.En effet, nous pouvons le remarquer tout d’abord avec la création de la caisse de prévoyance, l’adhésion à l’international qui devait financer et soutenir la grève.De plus, il se retrouvent pour discuter et partager leurs idées sur le déroulement de la grève.Enfin, il se soutenaient mutuellement en partageant leurs nourritures avec ceux qui n’en avaient pas.Ainsi cette grève va suscité un sentiment qui n’existait pas ou très peu au niveau des mineurs.Illustration de la solidarité page 207.

LA VIOLENCE : Germinal se caractérise par la violence qui tient une grande place dans son déroulement.C’est l’une des principales raisons pour laquelle la grève échoue.Tout au long du roman, on remarque une progression de cette violence.La montée de la violence est pour une part due à une sorte de réaction des mineurs face à leur impuissance.Cette première manifestation de violence ,on la trouve dans la première partie, chapitre IV lorsque Zola écrit « ce matin là, une goutte s’acharnait dans son œil, le faisait juré ».Ici on voit Maheu en prise avec des éléments, il lutte contre la mine.Il refuse de céder aux éléments, alors il réagit avec violence.On le voit par son geste « il donnait de grands coups » 41
La montée de la grève est, d’autre part, due à l’aggravation de la situation.C’est surtout au cours de la troisième partie qu’on voit nettement la progression de la violence.Tout d’abord, l’ingénieur Négrel se fâche à cause des boisages mal faits et leur dit que la compagnie pendra des mesures si le travail est bâclé.
En effet, le jour de la paie arrivée il y a une affiche qui annonce que le boisage sera payé à part.De plus la paie se révèle être très mauvaise.Le nouveau mode de paiement ne satisfait donc personne, car c’est une façon déguisé de la compagnie de faire des économies sur le dos des mineurs.C’est l’une des principales sources de mécontentement.
On note essentiellement deux sortes de violences : les violences collectives et les violences individuelles.
- Les violences individuelles : se situent vers le milieu et la fin du roman.On retrouve plusieurs fois Chaval qui bat Catherine et devient de plus en plus violent avec elle au fur et a mesure.La violence individuelle , la plus importante et qui domine presque tout le livre est la haine entre Etienne LANTIER et Chaval.Leur premier regard est rempli de haine, et on les voit se battre à plusieurs reprises.Etienne fini même par tuer Chaval dans la mine.Bonnemort, a fait preuve de violence en étranglant Cécile la fille de Grégoire, venu rendre visite au Maheu et leur apporter des provisions.
- Les violences collectives : se manifestent surtout lors des réunions qui sont les moments forts de la violence.Dans la quatrième partie, chapitre 7 on assiste à la réunion dans la forêt près de Montsou.C’est la plus violente car il y a beaucoup plus de monde qu’à la première et aussi parce que les femmes et les enfants y assistent et y participent activement.Pour illustrer cette violence qui éclate, Zola utilise un vocabulaire de phénomènes naturels violents » grondement pareille à un vent d’orage , d’ouragan etc »

La deuxième principale violence collective est lorsque les mineurs de Montsou vont détruire les mines des environs tour à tour et qu’ils s’en prennent aussi aux hommes.là aussi les femmes et les enfants sont aussi de la partie, ce ne sont pas les moins violents, bien au contraire, ce sont même les pires à certains moments.Par exemple, lorsqu’ils détruisent la salle des machines, la plus importants des violence collectives.
En effet, dans la sixième partie les mineurs ont commencé à lancer des pierres à l’armée : la tension monte des deux côtés.L’armée riposte en tirant sur la foule.Les femmes, les enfants, les hommes tombèrent sous les balles.Cet acte de violence sonnera le glas de la grève.C’est ici qu’on voit qu’elle est un véritable échec à cause de la violence qui l’a caractérisé de son début jusqu'à la fin.


LOCALISATION DE L’ESPACE ET LE TEMPS

On a pu se demander comment Zola en était arrivé à fixer son action dans l’espace et le temps.

L’ESPACE

L’écrivain a visiblement choisi le nord, en particulier la région de Valenciennes.C’est surtout dans les plaines du nord que les phénomènes de concentration ont atteint le plus grand développement.La multiplicité des puits de mine et la variété des lieux ont pu amener Zola à choisir de préférence la bassin d’Anzin pour le cadre de son roman.

LE TEMPS

Pour la date, Zola était guidé par de nombreuses raisons.Tout d’abord son personnage central, Etienne était né en 1846.Il était difficile de lui donner moins de 20 ans « il aurait 19 à 21 ans pendant tout germinal qui doit se passer rapidement en 1865 ».Il fallait aussi à Zola une période critique qui pu s’insérer dans sa chronologie : quoi de mieux que la période de la guerre du Mexique (1861 à 1867) et l’épidémie du choléra en 1865 ? Finalement Zola opta pour les années 1866-1867.Mais s’y ajoute une autre, beaucoup plus simple : » il y ‘a eu une grève momentané dans le bassin d’Azin du 22 au 27 octobre 1866.Vingt huit mineurs furent arrêté, puis jugés et condamnés, (14-15 novembre 1866).Elle a pu servir de catalyseur pour le choix définitif, sinon du lieu, du moins de la date ».
C’est ainsi que l’on peut dater le roman de la façon suivante : première et deuxième partie : premier lundi de mars 1866 ; troisième partie : mars- fin novembre, l’été étant passé sous silence ; quatrième partie : décembre 1866 ; cinquième à septième partie : janvier – février 1867, la dernière page annonçant avril.Tout s’est donc déroulé en 1 an à peu près.

LE STYLE DE L’AUTEUR

En général « si Zola compose bien, il n’écrit pas ».Il abuse semble t-il des lieux communs, des auxiliaires des verbes faibles, utilise trop les « on », les « ça », lie à bon compte de ces phrases, d’une façon souvent monotone. « Il n’a pas la religion de l’élégance formelle.Il n’a pas la religion du mot juste ».
Mais Zola va plus loin et n’hésite pas à créer des mots nouveaux en –ment tels » envolement » « et dansement ».L’écriture si elle est artiste reste cependant épaisse, le vocabulaire peut se révéler pauvre et doit souvent une partie de se variété à la technique et aux catalogues.Pourtant, il faut bien le reconnaître, c’est cette pauvreté, ce relâchement dans la syntaxe, cette monotonie des constructions, cet emploi de formule toute faite ( on, ça, c’est) qui ont fait la réussite de Germinal.Zola a saisi le langage du mineur dans sa portée générale.
Il parle de briquet du mineur.Ce terme est probablement le diminutif de « Brique ».Il parle aussi de lichette.C’est avec de pareils emprunt que Zola nous donne l’expression d’une langue propre aux mineurs.
Il a d’ailleurs déclaré (dans le matin 07 mars 1885) : si j’avais écrit le roman dans le patois du nord, je doute que personne ait jamais consenti à me lire. »

CONCLUSION

L’œuvre d’Emile Zola montre particulièrement les conditions déplorables des mineurs.C’est avec des larmes aux yeux que l’on suit le déroulement de cette histoire.Méprit est le mot qui peut exprimer le sentiment à l’égard des bourgeois.Espoir est ce qu’on peut retenir de Germinal.
Nous recommandons ce livre à tous car il est plein d’émotions.Pour finir nous pouvons dire que GERMINAL est « Les Bouts De Bois De Dieu » français.

jeudi 17 avril 2008

Monsieur THÔGÔ-GNINI : présentation de l'oeuvre

INTRODUCTION

L’œuvre de Bernard B. Dadie intitulée MR TOGO-GNINI (chercheur de nom) est une œuvre théâtrale qui nous relate l’histoire de TOGO-GNINI à l’époque coloniale.Ce dernier était le porte canne du roi, il a exploité son peuple et s’est retrouvé en prison a cause de son injustice.


L’AUTEUR ET SON OEUVRE

BIOGRAPHIE

BERNARD B DADIE est reconnu pour ses écrits et ses efforts de défendre la culture africaine.DADIE a grandi sous l’influence française et les effets de la colonisation sont un thème principal de des écrits.Aujourd’hui, DADIE est considéré comme une des figures les plus importantes d’Afrique et l’écrivain ivoirien le plus important.Dadie est né a ASSINIE près d’Abidjan en côte d’ivoire en 1916.Son père GABRIEL BINLIN DADIE, fondateur de l’association « Syndicat des planteurs Africains » et son oncle Melantchi, fermier à Binger ville ont élevé DADIE ;
Pendant la première partie de sa vie , DADIE a connu la colonisation.Il a étudié en Cote d’ivoire , à Grand Bassam et à Binger ville.Après, il est devenu écrivain au Sénégal ; là-bas, il a étudié à l’école WILLIAM PONTY ou il écrit un scénario.Après avoir terminé , Dadie a travaillé pour REVEIL, un journal du R.D.A au Sénégal jusqu’en 1947.A ce moment, il est devenu activiste en Afrique et à participé à la création du mouvement de la négritude et a essayé de déconstruire le colonialisme français.Il a également travaillé pour l’indépendance avec le parti démocratique de la cote d’ivoire , et en 1950 a été emprisonné pour ses efforts.Il a servi comme ministre des affaires culturelles en 1977 jusqu’en 1986, et il a fait des efforts pour promouvoir les arts africains.

BIBLIOGRAPHIE

Autobiographie

CLIMBIE (1953 paris Seghers)
CARNET DE PRISON (1984) ; Abidjan : 1949-1950

Chroniques

LES VILLES (1933)
UN NEGRE A PARIS (1959) Paris : Présence Africaine
PATRON DE NEW YORK (1956) Paris: Présence Africaine
LA VILLE OU NUL NE MEURT (1968) Paris : Présence Africaine

Scénarios

MONSIEUR THÔGÔ-GNINI (1970) Paris : Présence Africaine
MHOICHEUL (1979) Paris : Présence Africaine
BEATRICE DU CONGO (1995) Pièce en 3 actes.Paris : Présence Africaine

Poésies

AFRIQUE DEBOUT (1950) Paris : Présence Africaine
LA RONDE DES JOURS (1956) Paris : Seghers
HOMMES DE TOUS LES CONTINENTS (1967) Paris : Présence Africaine

Nouvelles

LEGENDES AFRICAINES (1954) Paris : Seghers
LE PAGNE NOIR (1955) Paris : Présence Africain
COMMANDANT TAUREAULT ET SES NEGRES (1980)
JAMBES DU FILS DE DIEU (1980) Abidjan : CEDA/HATIER

Articles

LE SENS DE LA LUTTE (1949)
LES BELLES HISTOIRES DE TRACOU ANANZE L’ARAIGNEE.


L’ŒUVRE
L’œuvre de BERNARD B. DADIE ‘’ MONSIEUR THÔGÔ-GNINI’’ est une pièce théâtrale qui met sur scène deux femmes et seize hommes.L’œuvre comporte cent quinze (115) pages divisée en six tableaux (chapitres).Il est édité par édition présence africaine en 1970.


RESUME DE L’ŒUVRE

Au milieu du XIXe siècle, un traitant blanc et son acolyte débarquent sur l’une des côtes occidentales afin d’établir des liens commerciaux avec les autochtones.THÔGÔ-GNINI, le porte canne du roi, devient leur auxiliaire et s’enrichit grâce aux liens commerciaux qu’il réussit à tisser pour son propre compte personnel avec l’Europe.
Un matin, N’ZEKOU, un petit planteur, pénètre chez THÔGÔ-GNINI, il vient réclamer une dette de vingt fus d’huile de palme.Dans un premier temps, THÔGÔ-GNINI feint l’oubli, mais une fois la reconnaissance de dette arrachée puis déchirée, il reconnaît les faits.N’ZEKOU dévient alors menaçant et THÔGÔ-GNINI appelle ses serviteurs à son secours.N’ZEKOU est arrêté.
Le jour du procès de N’ZEKOU.On s’aperçoit très vite que la plupart des témoins ont été menacés ou corrompus par THÔGÔ-GNINI.N’ZEKOU qui est finalement reconnu non coupable est relaxé, et THÔGÔ-GNINI écroué à sa place.

L’ETUDE DE PERSONNAGES

LE HEROS

Monsieur THÔGÔ-GNINI : C’était un homme orgueilleux et qui aime faire le malin d’où son nom THÔGÔ-GNINI. (Page 51).Il est le porte canne du roi et auxiliaire des blancs (page 22).

LES AUTRES PERSONNAGES PRINCIPAUX

N’ZEKOU : Un petit planteur.Il est le prisonnier de Monsieur THÔGÔ-GNINI.(page 86).

FAKRON : L’ami de THÔGÔ-GNINI, il à voulu témoigner contre N’ZEKOU (page 101)

BROUBA : La sœur de N’ZEKOU qui a témoigner pour son frère (page 105)

BOUADI : Un ami de N’ZEKOU qui a témoigné contre lui mais éprouvant des remords se racheta (page 111)

YAG-BA : La maîtresse de Monsieur THÔGÔ-GNINI

LES ACOLYTES BLANCS : Ce sont eux qui sont venu exploiter la plantation des Palmiers (page 94)

LES PERSONNAGES SECONDAIRES

LE PRESIDENT DU TRIBUNAL : C’est lui qui a libéré N’ZEKOU. (Page 113)

LA FOULE : Ce fût elle qui emmena Monsieur THÔGÔ-GNINI au tribunal (page 114).

ETUDE THEMATIQUE

LES THEMES PRINCIPAUX

Exploitation : La richesse de monsieur THÔGÔ-GNINI provenait de l’exploitation des paysans.Il exploitait aussi le pouvoir du roi ce qui lui permettait de s’imposer dans la société.

Pouvoir : Monsieur THÔGÔ-GNINI étant le porte canne du roi et auxiliaire entre les blancs et le peuple, occupait une place importante dans la société car il détenait le monopole de toutes les activités économiques. (Page 53).Il était plus craint que le roi. (Page 44).

Injustice : L’injustice était le caractère principal de Monsieur THÔGÔ-GNINI car il s’était approprié les meilleures terres ainsi que les rivières les plus poissonneuses. (Page 39).Celui-ci a fait emprisonner injustement N’ZEKOU.


LES THEMES SECONDAIRES

Justice : Après toutes les horreurs commise par Monsieur THÔGÔ-GNINI,il va y avoir un procès au cours duquel le président du tribunal va rendre justice au peuple et particulièrement à N’ZEKOU , c’est ainsi que THÔGÔ-GNINI se retrouvera en prison ( page 114).

Escroquerie : Monsieur THÔGÔ-GNINI a escroqué les 20 fûts d’huile de N’ZEKOU et bien d’autres personnes.Il utilisait également les poudres d’or du roi sans qu’il ne sache et pire il avait l’intension de le détrôner. (Page 60-61)

Individualisme : l’arrivée des Blancs et l’introduction de nouvelles cultures ont bouleversé la vie de la population de OLD MAN RIVER car chacun devait planter des palmiers afin de subvenir à ses besoins.Ainsi nous avons la nouvelle devise qui fut crée : ‘’ CHACUN POUR SOI DIEU POUR TOUS ‘’ (Page 42)

L’ESPACE ET LE TEMPS

L’ESPACE

La palmeraie : c’est le lieu où se déroule les activités économiques du village.C’est aussi l’objet de l’amitié entre les coutiers blancs et monsieur THÔGÔ-GNINI.
La rue : elle est l’endroit où se trouve le café rustique et le commencement de la mésentente entre THÔGÔ-GNINI et N’zekou.
Le bureau : c’est dans le bureau de monsieur THÔGÔ-GNINI que les échanges se faisaient (page 62-63).C’est là aussi que les problèmes de monsieur THÔGÔ-GNINI commencent.
Le tribunal : c’est là qu’à eu lieu le procès de N’ZEKOU.


LE TEMPS

L’histoire se déroule sur les côtes occidentales de l’Afrique en 1840 dans le village de OLD MAN RIVER avec l’arrivée des blancs qui ont exploités la plantation des palmiers (page 18).

LE STYLE DE L’AUTEUR.

L’ECRITURE
L’auteur utilise dans cette œuvre théâtrale, le style direct ainsi que 3 niveau de langues.L’œuvre est aussi écrite en tableau (chapitres).

LES ELEMENTS STYLISTIQUES.
L’auteur utilise la satire pour dénoncer la colonisation, l’humour pour chercher à ridiculiser le héros par son nom et ses agissements et l’ironie pour les traitements des blancs.

CONCLUSION

Cette œuvre théâtrale nous montre comment la colonisation a rendu certains hommes malhonnête méchants, et a affectée la vie de la population de OLD MAN RIVER.Nous pouvons dire que cette colonisation a troublée la vie paisible de la population de OLD MAN RIVER.

travail et conditions humaine dans Germinal d'Emile Zola

Introduction


Germinal, roman mythique et épique est un roman de la lutte des classes.En ayant soulevé des thèmes sensibles comme la « question sociale », il est devenu le symbole du roman politique dans la littérature française.Le voulant puissant, poignant, émouvant, Emile Zola s’est documenté dans les mines.Pour qu’il y ait un contrepoint à la mort, une lueur d’espoir, Emile Zola, choisie ce titre pour décrire la germination d’une société nouvelle.

I – Le travail

A – Dans les mines

Le travail dans cette mine (le voreux) n’était guère assimilé à un jeu.Bien au contraire, il était dur et pénible, mais bien structuré car chacun connaissait sa place.Ainsi nous avions le machineur qui s’occupait de la descente des mineurs (27-28), les moulineurs qui se chargeait de faire sortir les berlines pleines et les remplacer par d’autre et de l’entrée du bois (29).Il y avait aussi la présence d’un palefrenier ( Mouque) qui s’occupait des chevaux ( bataille et trompette) (59).On avait aussi les porions qui contrôlaient le travail dans la mine(34).Du côté des mineurs on avait les haveurs, les herscheurs, les galibots.Les haveurs avaient pour rôle d’abattre la houille (40), les herscheurs avaient eux comme rôle de remplir les berlines et de les pousser(43-44).Il se trouvaient dans cette mines des galibots ( enfants, ex : jeanlin,Bébert, Lydie) qui roulaient les berlines(37-39,45-57).On avait le receveur qui donnait le signal d’emballer les berlines et le freineur qui s’occupait des freins(45).Il y avait la présence du charretier (bonnemort) qui transportait les berline pleines pour que l’on les vida (8) , et le manœuvre du culbuteur (8).Après le déchargement des berlines les cribleuses se chargeaient de trier le charbon.Elle étaient payées par panier ( 65).Le puit d’extraction étaient profond de 554 m (29) et comptait 700 ouvriers (39-40).
Dans la mine le toit n’était pas régulier, tantôt il s’abaisse et il faut baisser la tête.Cependant on marche à l’aise de temps à autres la tête courbée.Les porions et les ouvriers connaissent les voies et ne butaient jamais.C’est dans la galerie de roulage que se passait la traction à cheval.De temps en temps dans les galeries du fond, de minces veines ( couche de charbon à exploiter) de houilles tassées trop étroite restent inexploitables.Dans la galerie de la veine , la traction à cheval cesse , ce sont les herscheurs qui poussent les berlines.Au fur et à mesure que les ouvriers avancent dans la houille, ils boisent derrière eux et les ouvriers de l’après-midi, la coupe à terre remblaient en jetant entre les bois les déblais de la galerie.Cette galerie est poussée par les piqueurs qui extraient le charbon de la veine et qui enlèvent la roche dont ils laissent les déblais sur la voie pour que les ouvriers de la coupe à terre les prennent et remblaient l’après – midi.En même temps ils créent la galerie supérieure, que les remblayeurs laissent se former d’un bout à l’autre.Le fond de taille est la partie de la veine que l’ouvrier abat et qui roule sur la galerie de fond, ou l’on charge les berlines.Il faut pour qu’un haveur travail, il s’appuie sur la planche à crochet.Cette planche retient le charbon qui retomberait plus en bas sur la tête de l’autre haveurs.Quatre ou cinq haveurs peuvent travailler les uns au dessus des autres ( page 40).Ils doivent boiser de temps à autre.Ils travail donc ainsi sur un plan incliné plus ou moins suivant l’inclination de la veine.L’ouvrier se met sur le flancs et attaque la veine de biais.Les ouvriers montent parmi le charbon en se tenant au bois, très chaud, la sueur coulante.Enfin, en haut on trouve l’amorce de la galerie supérieure laissée en haut de la taille et qui fait retour dans le long de la taille déjà remblayé.


B- le patronnât (organisation, politique, contrat)

La compagnie de Montsou avait une organisation hiérarchique bien fondée.Il y avait le directeur général, Mr Hennebeau (page 79), les actionnaires des mines tel que Mr Grégoire et Mr Denneulin (page 68-69) .Ce dernier a été obligé de vendre ses mines après la grève parce qu’il a été ruiné.Après vient les ingénieurs tel que Paul Négrel, ingénieur des mines de Hennebeau (page 49).En plus d’être patron de ses mines, Mr Denneulin en est aussi l’ingénieur.Au bas de l’échelle se trouve, d’abord les comptables, les maîtres Porion et les Porions.
Emile Zola à travers Germinal oppose plusieurs politiques à travers plusieurs personnages.La politique du patronat était purement et simplement capitaliste.Il réduisait le salaire des mineurs d’une manière ou d’une autre pour augmenter leur revenu ( page 168).La politique du marchandage est aussi retrouvé au niveau du patronat.Les ingénieurs, tel que Négrel infligeait des amendes aux mineurs - qui n’arrivaient même pas à payer – quand le boisage était mal fait,alors que les supérieurs hiérarchiques n’étaient guère au courant ( page 50).
Chaque ouvrier avait un livret qui montrait son engagement envers la compagnie (page ).Le salaire journalier pour quinze heures de travail, pour un homme était de 2 francs, pour les femmes de 1 franc et pour les enfants, ils étaient payés de 30 à 40 centimes selon l’âge.Les ouvriers avaient aussi droit à une pension de 180 francs qu’à soixante ans et 150 francs de pension si ceux-ci étaient fatigués avant les soixante ans (page 13).Mr Hennebeau était aussi salarié avec un salaire de
40000, Parce qu’il dépendait de la régie.


II – Les conditions humaines

A – condition de vie dans les corons

Un coron est constitué de plusieurs habitations ou les mineurs, vivent en famille.Le coron des deux-cent-quarantes (ou paie-tes-dettes, comme l’avaient surnommé les mineurs) était situé au milieu de champs de blé et de betteraves près de la mine.Il était constitué de quatre immenses corps de petites maisons adossés, que séparaient trois larges avenues.Le coron appartenait à la compagnie et les mineurs payaient un loyer de six francs par mois (page 93).Chez les Maheu, ils vivaient en famille dans une habitation étroite qui est constitué d’un étage et d’un petit potagers à l’arrière.A l’étage, il y ‘avait q’une seule chambre occupé par les six enfants qui se partageaient 3 lits.Dans le couloir se trouvait le lit des parents près duquel se trouvait le berceau de la benjamine.Il y avaient qu’une seule chandelle pour éclairer la maison.Les murs en briques ne sont pas épais et les voisins peuvent tout entendre.Il n’y a pas vraiment de vie privée.(page 20).La vie quotidienne était agrémenté par des ragots et des mésententes (pages 368-369,53).La compagnie distribuait par mois à chaque famille huit hectolitres d’escaillage, charbon dur ramassé dans les voies qui s’allumait difficilement (page 37).Les avenues du coron étaient couverte de boues noires à cause du charbon.( page103).Les mineurs vivaient dans la misère et étaient endetté (page 88).En exemple, la Maheude ne réussissant plus à nourrir tout le monde, n’ayant plus crédit chez l’épicier décide d’aller quémander chez les Grégoire.

B – condition de vie de la bourgeoisie (les propriétaires)

Les bourgeois vivaient dans le luxe, dans l’opulence.En exemple les Grégoire vivaient dans une grande propriété (30 hectares), loin des mines, isolé du reste du monde (2 Km de Montsou).Ils vivaient dans une grande maison carré avec des vergers et des potagers célèbre pour leur fruits et leurs légumes.Ils aimaient les grasses matinées, pour eux le sommeil était une passion.Pour dormir ils portaient des pantoufles, des flanelles.Ils étaient très oisifs et mangeaient bien. (Ex : la Grégoire).Il y avait du respect et de la complicité entre Maîtres et domestiques.Ils possédaient sept personnes à leur service qui sont fidèles et vivent en harmonie avec leurs maîtres.Ils avaient une cuisine immense, d’une propreté extrême qui possédait un arsenal d’ustensiles.

C – conditions de travail et risques

1. conditions et risques divers

Dans Germinal, Zola nous décrit les conditions de travail qui sont détestables, difficiles. Les accidents et maladies professionnelles sont fréquents, les salaires sont dérisoires. Les ouvriers sont payés à la semaine, à la journée, à la tâche.Bonnemort explique les différentes étapes de son travail (page 25,26). Il est descendu dans la mine alors qu'il n'avait pas encore huit ans. Il a d'abord été galibot, puis herscheur lorsqu'il eut la force de rouler, ensuite haveur. Ayant des problèmes aux jambes il est devenu remblayeur, raccommodeur et il est maintenant charretier. Il a cinquante-huit ans et s'il prenait sa retraite il n'aurait qu'une pension de cent cinquante francs. Bonnemort va donc attendre d'avoir soixante ans pour obtenir une pension de cent quatre-vingt francs. On peut donc remarquer que trente francs dans la vie des mineurs est extrêmement importants.Dans les mines les ouvriers sont exposés à de très forte variation de températures (page 52 et 325), la chaleur était suffocante, l’air quasi absente.L’eau était présente dans la mine et dérange le travail des mineurs (page 52 et 55).Ils étaient aussi exposés à l’humidité (page 52). Ce travail nécessite aussi des efforts physiques.A l’exemple de Catherine qui poussait une berline valant les 700kg. Les ouvriers doivent se faufiler dans les mines, creuser dans des positions difficiles, passer les berlines, les remplir. (Page 54). Travailler dans la mine est dangereux. Il y a des risques d'éboulement (page 204), des coups de grisou.(page 506)Zola décrit la fosse, un lieu effrayant (page 21).Les bâtiments sont mal éclairés, pleins de trous noirs inquiétants avec la complication de leurs salles et de leurs étages.Zola raconte la façon dont Etienne Lantier découvre ces lieux effrayants. Après avoir monté un escalier obscur et à moitié détruit, il s'était trouvé sur une passerelle branlante, puis avait traversé le hangar du criblage, plongé dans une nuit si profonde qu'il marchait les mains en avant pour ne pas se heurter..Pour finir, les mineurs ont droit à leur propre maladie ce qui n’est pas un privilège pour eux.Les poussière dans la mine comportent des substances qui provoquent des maladies (page 308).

2. conditions et risques spéciaux

Dans la mine, le risque le plus craint était le coup de grisou( 292-293).La présence des gaz toxiques ne permettait pas non plus le travail.Comme exemple citons le cas de Catherine( 295)Par manque de chauffage , avant chaque descente les mineurs se ‘’rôtissaient la peau ‘’pour mieux supporter le froid (31).De plus, il étaient très mal protéger à l’exemple d’Etienne qui utilise un chapeau en cuir en guise de casque(33).A cause des filtrations d’eau (35), du froid, de l’humidité (55), du mauvais éclairage (35), il étaient difficile de passer entre les galeries ( 37) et d’effectuer le roulage des berlines ( 44).De plus les changements brusques de température n’arrangeaient guère la situation (38).La présence des gaz qui pouvaient tuer des hommes en quelque instants.(294)On avaient aussi les éboulements qui causaient des morts ( 181) et la mauvaise posture des mineurs (40).La mine était crainte par les mineurs qui disaient qu’elle était un Dieu insatiable de chair humaine ( 72).


D – Conséquences

1. sur la vie des mineurs

A ces misérables conditions de travail s’ajoute la fatigue due aux nombreuses heures de travail ( 15 heures).Ces faiblesses physiques étaient très propices aux développement de maladies additionnées aux maladies propres à eux.A la sortie du voreux , ils étaient très sales et ne respectaient pas les notions d’hygiène.Le taux de mortalité était très élevée.Les familles étaient usées par le travail de la mine exploitées par la compagnie après un siècle de travail ( ex : la famille Maheu ; page
).A cause des bas salaires le planning familial n’était pas respecté (page 18).Il n’y avait pas de respect entre parents et enfants (Exemple de la levaque et de son fils où il eu l’inceste).Les femmes n’étaient pas appréciées à leur juste valeurs.Ces dernières étaient plus souvent obligées d’échanger quelques plaisirs sexuel pour quelques vivres (page 89).


2. sur les enfants

Les enfants travaillant dans la mine étaient aussi exposé aux même dangers que les adultes (ex jeanlin).Ils entraient très jeunes dans la mine (jeanlin, bonnemort) et en ressortaient affaiblie avec des maladies (ex : bonnemort). L’immoralité prenait de l’ampleur avec jeanlin et ses amis qui se livraient à la délinquance (page 255).Ils n’étaient pas scolarisés.Les jeunes, eux s’adonnaient à des plaisirs sexuels autour de la vieille fosse qui était un endroit écarté et désert ou les filles de Montsou y rodaient avec leurs amoureux (page 122 et 127).

3. L’avant grève

Avant la grève, Etienne avait proposé la création d’une caisse de prévoyance alimentée par les cotisations qui permettrait de résister plus longtemps à une éventuelle grève(page 170).Cette caisse de prévoyance verra le jour à cause du mécontentement de la majorité des ouvriers.Plus tard, le jour de la paie au coron, la compagnie déguise une baisse des salaires en un nouveau paiement( 192).C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et l’idée de grever habitait déjà la tête des ouvriers.(page 193).Mais le travail continu dans des conditions plus affreuse d’où surgit un accident, qui provoquera l’infirmité de jeanlin( page 204).

4. La grève
Les mauvaises conditions de vie et l’exploitation du patronat ont suscité une révolte chez les ouvriers.Suite à la réduction des salaires et à l’éboulement, le mécontentement des mineurs arrivera à son paroxysme. En décembre, la grève éclate, le jour où les Hennebeau reçoivent les Grégoire pour préparer le mariage de Cécile et de Négrel (215). Hennebeau songe à profiter de la grève pour absorber la mine de Denneulin (229). Arrive une délégation de mineurs (230). Maheu, qui a accepté de la conduire, expose les revendications de ses camarades. Étienne exprime sa volonté de changement social (233 à 240). Deux semaines plus tard, la grève est générale, sauf au puits Jean-Bart (241). Le silence règne sur le coron (242). Les mineurs tiennent, bien que la caisse de prévoyance soit épuisée (242). Étienne décide de demander l'aide de l'Internationale auprès de son délégué, Pluchart (252). Rasseneur, partisan de la négociation, s'oppose à Étienne et à l'Internationale (255 à 259). À l'issue d'une réunion clandestine, les dix mille mineurs de Montsou adhèrent à l'Internationale (268-269). En janvier, le froid et la famine accablent les mineurs (270 et 276). On tente de survivre grâce à des expédients. Maheu et Étienne convoquent une assemblée dans la forêt pour remobiliser l'énergie des mineurs (283). Au cours de la réunion, Étienne parvient à galvaniser l'enthousiasme des mineurs, malgré Rasseneur. Jaloux, Chaval annonce la grève à Jean-Bart (299 à 311). Denneulin se précipite à Jean-Bart, et parvient à circonvenir Chaval en lui promettant une place de chef (320). Le travail reprend. L'équipe de Chaval travaille au fond, mais l'on apprend que les grévistes de Montsou ont coupé les câbles (331). Il faut remonter par les échelles. Les grévistes ont envahi la fosse Jean-Bart, et, malgré Étienne, qui tente de les calmer, ils sabotent le matériel (343-344). Étienne contraint Chaval à se joindre à la manifestation qui marche sur les autres fosses (345). La foule traverse la plaine et va d'une fosse à l'autre. Fuyant les gendarmes, la foule revient à Montsou pour réclamer du pain à la Direction (373-374). Hennebeau fait appel à l'armée alors qu'au cours d'une promenade, Mme Hennebeau et Négrel ont cru voir l'image de la révolution dans la foule des manifestants. On se barricade. Les mineurs hurlent leur faim. Pour faire diversion, Étienne lance la foule sur l'épicerie Maigrat (383). Les femmes tuent l'épicier et le châtrent (387-388-389).L'armée occupe les fosses (393). Maheu est renvoyé, Piéron est arrêté, Étienne se cache, et Jeanlin le nourrit. Étienne, dégoûté par la violence et la misère, ambitionne une carrière politique. La tension monte au coron (406-407).Alzire meurt de faim et de froid (418).Chez Rasseneur, Étienne et Souvarine échangent des nouvelles démoralisantes. Arrive Chaval qui annonce qu'il va diriger une équipe de mineurs belges recrutés pour briser la grève (424). La foule des grévistes affronte les soldats, qui tirent et tuent. Maheu tombe, ainsi que Bébert, Lydie, la brûlé, le porion richomme, Mouquet et la Mouquette (453-454-455). La Compagnie veut mettre fin au conflit. Étienne est en butte à l'hostilité des mineurs qui le rendent responsable des morts (464). Chez les Grégoire, on célèbre les fiançailles de Cécile et de Négrel. Denneulin s'est résigné à vendre sa mine à la Compagnie. Souvarine fait ses adieux à Étienne, avant de descendre dans le puits du Voreux pour le saboter

5. L’après grève.

Cette grève eu bien plus d’inconvénients que d’avantages.Elle eu un bilan assez lourd d’abord en victimes , c'est-à-dire 14 mort et 25 blessés, puis en matériels à savoir des destructions de machines dans les mines, des destructions totales des mines par sabotage et par inondations ( page 457)Elle tourna aussi à l’échec car il n’y a pas eu de répercutions favorables sur le salaire des mineurs.N’ ayant pas eu gain de cause, les ouvriers furent contraint de redescendre dans cette mauvaise bête que représente le vœux, tout en suivant les principes du patronat : travail pénible plus salaire médiocre ( page 482).L’avantage, néanmoins serait que cette grève est eue blesser la conscience du patronat même s’ils se sont montrés insensibles.Cette reprise de travaille entraîna la mort de Catherine et de Chaval dans l’éboulement du voreux saboté par Souvarine.

Conclusion

Ce roman des mineurs, c’est aussi l’enfer dans un monde dantesque, où l’on « «voyage au bout de la nuit ».Mais à la fin du prodigieux itinéraire au centre de la terre, du fond du souterrain où il a vécu si longtemps, écrasé, l’homme enfin se redresse et surgit dans une révolte pleine d’espoirs.
C’est la plus belle et la plus grande œuvre de Zola, le Poème de la fraternité dans la misère, et le roman de la condition humaine.